Le taux d’épargne des ménages en France au quatrième trimestre 2010 recule. Il passe de 16,1 % du revenu disponible brut à 15,6 %. Le taux d’épargne financière fait de même, tombant à 6,6 %. Ces niveaux restent élevés par rapport aux années pré-crise. Ils reflètent une épargne de précaution plus élevée, surtout liée au risque plus important de chômage. Sur plus longue période, on note que le taux d’épargne actuel est proche de la moyenne des 20 dernières années.
Le recul du taux d’épargne est assez logique, la consommation d’étant très bien tenue au T4 2010 (+0,9 % sur le trimestre en volume soit +1,4 % en incluant l’inflation). Dans le même temps, le revenu disponible des ménages français (RDB) n’a progressé que de 0,8 %. Cet écart implique un recourt à l’épargne pour financer l’excès de consommation.
Au niveau du RDB, la progression est stable depuis 3 trimestres (+0,8 % par trimestre, non corrigés de l’inflation). Fin 2010, ce sont principalement les salaires (+0,8 %) et les revenus des entrepreneurs (+0,5 %) qui ont soutenus les revenus des ménages.
Le recul du taux d’épargne est assez logique, la consommation d’étant très bien tenue au T4 2010 (+0,9 % sur le trimestre en volume soit +1,4 % en incluant l’inflation). Dans le même temps, le revenu disponible des ménages français (RDB) n’a progressé que de 0,8 %. Cet écart implique un recourt à l’épargne pour financer l’excès de consommation.
Au niveau du RDB, la progression est stable depuis 3 trimestres (+0,8 % par trimestre, non corrigés de l’inflation). Fin 2010, ce sont principalement les salaires (+0,8 %) et les revenus des entrepreneurs (+0,5 %) qui ont soutenus les revenus des ménages.
Les premiers effets de l’inflation sont visibles dans le pouvoir d’achat (RDB corrigé de l’évolution des prix). En effet, le pouvoir d’achat des ménages en France ne progresse que de 0,3 % sur le trimestre au T4 2010, contre +0,6 % au T3. Plus notable, le pouvoir d’achat par tête tombe à seulement +0,1 %. Ceci indique que pour un individu le pouvoir d’achat a quasiment stagné fin 2010. Comme le début de l’année 2011 a été plus négatif côté inflation, il est vraisemblable que des pertes de pouvoir d’achat seront enregistrées comme en mi-2008.