le taux de chômage en Suisse en août 2010 est resté stable à 3,8 %. Le niveau du chômage reste toutefois supérieur à ce qu’il était avant 2009, le taux actuel restant 1,3 points au dessus du plus bas de 2008 (2,5 %, cf. graphique). La nette reprise économique, avec notamment une croissance du PIB suisse parmi les plus élevés des pays développés, a permis au marché du travail de se reprendre rapidement.
Toutefois, le nombre de chômeurs en Suisse en août 2010 reste important. Avec 151 859 chômeurs en août 2010, les demandeurs d’emploi restent plus nombreux de 51 % comparé au printemps 2008. Bien que leur nombre baisse depuis janvier (-14 261 personnes en tout), il reste encore près de 51 300 personnes à faire revenir vers l’emploi pour revenir à la situation pré-crise.
Toutefois, le nombre de chômeurs en Suisse en août 2010 reste important. Avec 151 859 chômeurs en août 2010, les demandeurs d’emploi restent plus nombreux de 51 % comparé au printemps 2008. Bien que leur nombre baisse depuis janvier (-14 261 personnes en tout), il reste encore près de 51 300 personnes à faire revenir vers l’emploi pour revenir à la situation pré-crise.
Au niveau du nombre d’emplois vacants, on note une nette remontée du total depuis mi-2009. La reprise des offres d’emplois à plein-temps est au cœur de ce mouvement. Ceci est un très bon indicateur avancé concernant l’évolution du marché du travail. Par conséquent, à court terme, la baisse du nombre du taux de chômage suisse devrait reprendre, après la pause de cet été.
Au niveau des grands pays, le taux en Suisse est très bas par rapport au chômage en zone euro ou aux Etats-Unis (respectivement 10 % et 9,6 %). La Suisse n’a pas connu une envolée aussi marquée du nombre de chômeur durant la crise et n’est pas confrontée à la même problématique concernant le chômage de longue durée. Le pays est donc bien placé pour éviter une déflation (cf. inflation en Suisse) et maintenir une croissance soutenue de sa demande interne à moyen terme. Un environnement qui devrait pousser la banque centrale suisse (BNS) à mettre fin à sa politique non conventionnelle et à remonter les taux dès début 2011.
Au niveau des grands pays, le taux en Suisse est très bas par rapport au chômage en zone euro ou aux Etats-Unis (respectivement 10 % et 9,6 %). La Suisse n’a pas connu une envolée aussi marquée du nombre de chômeur durant la crise et n’est pas confrontée à la même problématique concernant le chômage de longue durée. Le pays est donc bien placé pour éviter une déflation (cf. inflation en Suisse) et maintenir une croissance soutenue de sa demande interne à moyen terme. Un environnement qui devrait pousser la banque centrale suisse (BNS) à mettre fin à sa politique non conventionnelle et à remonter les taux dès début 2011.