Le taux de chômage en Suisse en septembre 2010 a reculé à 3,6 %. Le niveau du chômage corrigé des variations saisonnières reste supérieur à ce qu’il était avant 2009 mais il perd 0,8 point par rapport au pic de décembre dernier. La nette reprise économique, confirmée notamment par l’enquête PMI pour la Suisse, alimente la reprise du marché du travail.
Toutefois, le nombre de chômeurs en Suisse en octobre 2010 reste important : 143 050 chômeurs (cvs). Les demandeurs d’emploi restent plus nombreux de 50 % comparé au printemps 2008. Même si le total baisse de près de 22 100 personnes depuis janvier 2010, il reste encore près de 43 500 personnes à faire revenir vers l’emploi pour retrouver la situation pré-crise.
Toutefois, le nombre de chômeurs en Suisse en octobre 2010 reste important : 143 050 chômeurs (cvs). Les demandeurs d’emploi restent plus nombreux de 50 % comparé au printemps 2008. Même si le total baisse de près de 22 100 personnes depuis janvier 2010, il reste encore près de 43 500 personnes à faire revenir vers l’emploi pour retrouver la situation pré-crise.
Au niveau du nombre d’emploi vacants, la nette remontée observée depuis mi-2009 n’est pas remise en cause par le léger tassement d’octobre (cf. graphique). Les offres d’emploi à plein-temps progressent fortement en 2010. Il s’agit d’un très bon signal concernant l’évolution du marché du travail sur le futur proche. Par conséquent, la baisse du nombre du taux de chômage suisse devrait se poursuivre.
Le taux en Suisse est nettement inférieur à celui des principaux pays développés, que ce soit zone euro ou aux USA (respectivement 10,1 % et 9,6 %).
La Suisse n’a pas connu une envolée aussi marquée du nombre de chômeurs durant la crise et n’est pas confrontée à la même problématique concernant le chômage de longue durée. Le pays est donc mieux placé pour éviter une déflation. Toutefois, les derniers chiffres pour l’inflation en Suisse) ont montré que les prix en Suisse n’en sont pas moins sur une trajectoire inquiétante. Ainsi, il y a une réelle dichotomie entre une machine économique qui actuellement est en pleine forme et le comportement de l’inflation qui ne réagit pas, voire s’enfonce.
En fait, c’est principalement la forte appréciation du franc suisse sur les derniers mois qui tirent l’inflation suisse vers le bas. Un élément difficile à contrer pour la BNS.
Le taux en Suisse est nettement inférieur à celui des principaux pays développés, que ce soit zone euro ou aux USA (respectivement 10,1 % et 9,6 %).
La Suisse n’a pas connu une envolée aussi marquée du nombre de chômeurs durant la crise et n’est pas confrontée à la même problématique concernant le chômage de longue durée. Le pays est donc mieux placé pour éviter une déflation. Toutefois, les derniers chiffres pour l’inflation en Suisse) ont montré que les prix en Suisse n’en sont pas moins sur une trajectoire inquiétante. Ainsi, il y a une réelle dichotomie entre une machine économique qui actuellement est en pleine forme et le comportement de l’inflation qui ne réagit pas, voire s’enfonce.
En fait, c’est principalement la forte appréciation du franc suisse sur les derniers mois qui tirent l’inflation suisse vers le bas. Un élément difficile à contrer pour la BNS.