Tous les yeux sont braqués sur les PIGS, avec le plan de soutien pour l’Irlande (à priori, pas d’annonce officielle ferme pour l’instant), avec les difficultés du Portugal (le déficit public portugais a largement dérapé en 2010) et avec les questionnements sur l’Espagne (bien que les finances publiques espagnoles soient finalement pas si mauvaises mais est-on encore dans une réflexion rationnelle ?). Mais, n’oublions pas la France.
Le graphique ci-dessus montrant l’écart (le spread) pour les taux des obligations 10 ans (AOT-Bund) et 2 ans (BTF – Schatz) de la France et de l’Allemagne, illustre bien que la France est loin d’être à l’abri. Certes les niveaux de spread sur les taux d’État sont loin de ceux des PIGS. Il n’empêche qu’ils remontent et sont au plus haut depuis mai dernier, en pleine période de stress sur la Grèce.
Comme précisé hier, les finances publiques en France sont en mauvaise position. La défiance n’a pas encore contaminée les marchés mais est-ce durable ?
Le graphique ci-dessus montrant l’écart (le spread) pour les taux des obligations 10 ans (AOT-Bund) et 2 ans (BTF – Schatz) de la France et de l’Allemagne, illustre bien que la France est loin d’être à l’abri. Certes les niveaux de spread sur les taux d’État sont loin de ceux des PIGS. Il n’empêche qu’ils remontent et sont au plus haut depuis mai dernier, en pleine période de stress sur la Grèce.
Comme précisé hier, les finances publiques en France sont en mauvaise position. La défiance n’a pas encore contaminée les marchés mais est-ce durable ?