En avril 2011, les banques centrales ont procédé à de nombreuses hausses de taux directeurs. Si les pays émergents restent les plus actifs, les banquiers centraux des pays développés ont été plus présents. Mais, le mois a finalement été assez calme.
Parmi les principales banques centrales mondiales (Fed, BCE, BoE, BoJ et BNS), la BCE a été la première à relever son taux directeur. Le taux refi a été augmenté de 0,25 % à 1,25 %. Il s’agit du premier mouvement depuis mars 2009 et de la première hausse depuis juillet 2008. La BCE souhaite agir maintenant car elle juge essentielle de maintenir les anticipations d’inflation ancrées et elle veut éviter la matérialisation d’effets de second tour.
En revanche, la Fed maintient son analyse, à savoir une croissance encore trop faible pour faire baisser le chômage rapidement et faire remonter l’inflation sous-jacente. Le quantitative easing sera conduit à son terme (juin prochain). A noter que pour la Fed aussi, la communication insiste fortement sur la nécessité d’ancrer les anticipations d’inflation.
Dans les autres pays développés, on notera une hausse de 0,25 % en Suède et en Pologne.
Les grands pays émergents continuent de serrer la vis. En Chine, la PBC a augmenté ses taux directeurs de 0,25 (taux de prêts à 1 an à 6,31 %). Au Brésil, le taux selic passe à 12 % (+0,25 %).
Au final, la stabilité a été assez largement partagée, malgré une nette hausse de l’inflation mondiale.
Parmi les principales banques centrales mondiales (Fed, BCE, BoE, BoJ et BNS), la BCE a été la première à relever son taux directeur. Le taux refi a été augmenté de 0,25 % à 1,25 %. Il s’agit du premier mouvement depuis mars 2009 et de la première hausse depuis juillet 2008. La BCE souhaite agir maintenant car elle juge essentielle de maintenir les anticipations d’inflation ancrées et elle veut éviter la matérialisation d’effets de second tour.
En revanche, la Fed maintient son analyse, à savoir une croissance encore trop faible pour faire baisser le chômage rapidement et faire remonter l’inflation sous-jacente. Le quantitative easing sera conduit à son terme (juin prochain). A noter que pour la Fed aussi, la communication insiste fortement sur la nécessité d’ancrer les anticipations d’inflation.
Dans les autres pays développés, on notera une hausse de 0,25 % en Suède et en Pologne.
Les grands pays émergents continuent de serrer la vis. En Chine, la PBC a augmenté ses taux directeurs de 0,25 (taux de prêts à 1 an à 6,31 %). Au Brésil, le taux selic passe à 12 % (+0,25 %).
Au final, la stabilité a été assez largement partagée, malgré une nette hausse de l’inflation mondiale.