Les conclusions du sommet européen n’ont pas provoqué de modifications substantielles des taux pour les obligations d’Etat.
L’Italie connaît un nouveau regain de tension, avec des taux 5 ans et 10 ans au-dessus de 7 % et des spreads dépassant à nouveau 600 pb à 5 ans et approchant 500 pb à 10 ans.
Hormis l’Italie, le marché semble plutôt attentiste alors que les informations contradictoires ne cessent d’affluer. Les taux français restent stables, avec un taux 10 ans à 3,3 %. Les taux allemands sont en légère baisse.
D’une part, les gouvernements de la zone euro se sont mis d’accord sur un nouveau cadre budgétaire commun. Selon la déclaration officielle à l’issue du sommet des 8 et 9 décembre, les budgets nationaux seront plus encadrés, avec des règles plus contraignantes. De plus, les outils de stabilisations sont renforcés (fonds FESF et Mécanisme
européen de stabilité, MES). Le MES, sorte de FMI européen, entrerait en vigueur en juillet 2012.
Les fonds d’intervention devraient atteindre 500 milliards €. Les gouvernements déclarent vouloir « accélérer les versements de capital afin de maintenir un ratio minimal de 15 % entre le capital versé et l'encours des émissions du MES » et de garantir le restant. Le FMI devrait se voir verser « jusqu'à 200 milliards €, sous la forme de prêts bilatéraux, afin que le FMI dispose de ressources suffisantes pour faire face à la crise ». Le document souligne que des « contributions parallèles »sont attendues « par la communauté internationale ».
D’autre part, la Banque Centrale Européenne est restée dans sa ligne. En l’état actuel des statuts de la banque centrale il n’y aura pas de quantitative easing (QE), car ceci est interdit par l’esprit des statuts de la BCE. Le SMP n’a « pas vocation à être éternel, ni illimité ».
De plus, les agences de notations S&P et Moody’s sont très actives actuellement en Europe et revoient en profondeur les risques associés à la fois aux dettes publiques mais aussi aux banques et aux assureurs. Tous les Etats de la zone euro sont sous perspectives négatives, les grandes banques aussi et les assureurs vont suivre.
L’Italie connaît un nouveau regain de tension, avec des taux 5 ans et 10 ans au-dessus de 7 % et des spreads dépassant à nouveau 600 pb à 5 ans et approchant 500 pb à 10 ans.
Hormis l’Italie, le marché semble plutôt attentiste alors que les informations contradictoires ne cessent d’affluer. Les taux français restent stables, avec un taux 10 ans à 3,3 %. Les taux allemands sont en légère baisse.
D’une part, les gouvernements de la zone euro se sont mis d’accord sur un nouveau cadre budgétaire commun. Selon la déclaration officielle à l’issue du sommet des 8 et 9 décembre, les budgets nationaux seront plus encadrés, avec des règles plus contraignantes. De plus, les outils de stabilisations sont renforcés (fonds FESF et Mécanisme
européen de stabilité, MES). Le MES, sorte de FMI européen, entrerait en vigueur en juillet 2012.
Les fonds d’intervention devraient atteindre 500 milliards €. Les gouvernements déclarent vouloir « accélérer les versements de capital afin de maintenir un ratio minimal de 15 % entre le capital versé et l'encours des émissions du MES » et de garantir le restant. Le FMI devrait se voir verser « jusqu'à 200 milliards €, sous la forme de prêts bilatéraux, afin que le FMI dispose de ressources suffisantes pour faire face à la crise ». Le document souligne que des « contributions parallèles »sont attendues « par la communauté internationale ».
D’autre part, la Banque Centrale Européenne est restée dans sa ligne. En l’état actuel des statuts de la banque centrale il n’y aura pas de quantitative easing (QE), car ceci est interdit par l’esprit des statuts de la BCE. Le SMP n’a « pas vocation à être éternel, ni illimité ».
De plus, les agences de notations S&P et Moody’s sont très actives actuellement en Europe et revoient en profondeur les risques associés à la fois aux dettes publiques mais aussi aux banques et aux assureurs. Tous les Etats de la zone euro sont sous perspectives négatives, les grandes banques aussi et les assureurs vont suivre.
© www.gecodia.fr Obligatations zone euro 12/12/11 11/12/11 Taux des obligations d'Etat 2 ans 5 ans 10 ans 30 ans 2 ans 5 ans 10 ans 30 ans Allemagne 0.26 1.03 2.03 2.59 0.29 1.10 2.10 2.67 France 1.21 2.52 3.30 3.82 1.22 2.51 3.31 3.79 Italie 6.25 7.03 7.01 7.01 6.21 6.78 6.91 6.88 Espagne 4.87 5.19 5.99 6.68 4.87 5.16 5.89 6.54 Belgique 3.63 4.32 4.58 4.69 3.58 4.22 4.58 4.69 Grece 116.89 52.28 41.11 26.46 119.50 50.74 42.62 23.14 Pays Bas 0.66 1.68 2.46 2.69 0.70 1.75 2.55 2.76 Autriche 1.25 2.65 3.40 3.76 1.26 2.65 3.43 3.77 Portugal 17.92 15.23 12.82 9.88 16.56 15.38 12.90 9.73 Irlande 8.91 8.59 9.21 - 8.91 8.58 9.22 - Finlande 0.53 1.87 2.64 - 0.54 1.90 2.73 - Noir : baisse ou stable / rouge : hausse 12/12/11 Variation (jour) Spread avec le bund Allemand (pb) 2 ans 5 ans 10 ans 30 ans 2 ans 5 ans 10 ans 30 ans France 95 149 127 122 2 7 6 11 Italie 600 600 498 442 7 32 18 21 Espagne 461 415 397 409 3 9 17 21 Belgique 337 329 255 210 8 16 7 8 Grece 11 664 5 125 3 908 2 387 -258 160 -144 340 Pays Bas 41 65 44 9 -1 0 -1 1 Autriche 99 162 138 117 2 6 4 7 Portugal 1 766 1 420 1 079 729 139 -9 -1 23 Irlande 866 755 718 - 4 6 6 : Finlande 27 84 62 - 2 4 -1 : 100 pb = 1 % Vert : resserement du spread Rouge : écartement du spread