Les transactions immobilières en France en décembre 2010 sont stables . Pour les transactions dans l’ancien* on note un léger repli, à 48,9 milliards € (cumul octobre-décembre), mais il est lié à un mouvement saisonnier (cf. graphique ci-dessous). Le repli devrait persister jusqu’au printemps prochain. Pour les logements neufs** c’est calme. La tendance est à la stagnation depuis plusieurs trimestres et décembre 2010, avec 10,9 milliards € d’inscriptions aux hypothèques, ne déroge pas à la règle.
Sur l’ensemble de l’année 2010, les transactions dans l’ancien et inscriptions aux hypothèques ont atteint respectivement 154,5 milliards € et 38,2 milliards €. La hausse par rapport à 2009 est très importante : 17,3 % et 10,4 %. Dans l’ancien, les reculs de 2008 (-9,4 %) et 2009 (-26,1 %) n’ont toutefois pas été complètement effacés, le niveau d’activité sur l’année restant en 2010 21 % en dessous de celui de 2007. Dans le neuf c’est la même histoire, le niveau restant 29,3 % en dessous de celui de 2007.
Sur l’ensemble de l’année 2010, les transactions dans l’ancien et inscriptions aux hypothèques ont atteint respectivement 154,5 milliards € et 38,2 milliards €. La hausse par rapport à 2009 est très importante : 17,3 % et 10,4 %. Dans l’ancien, les reculs de 2008 (-9,4 %) et 2009 (-26,1 %) n’ont toutefois pas été complètement effacés, le niveau d’activité sur l’année restant en 2010 21 % en dessous de celui de 2007. Dans le neuf c’est la même histoire, le niveau restant 29,3 % en dessous de celui de 2007.
Malgré cette très bonne dynamique, l’impact sur l’économie réelle de la demande immobilière a été très décevant, avec des mises en chantier de logements en France stagnant sur une bonne partie de l’année.
Plus largement, même si 2010 a été une année de très forte reprise de l’immobilier en France le jugement sur l’insoutenabilité d’une telle dynamique n’a pas changé. Il est désormais important de suivre comment la remontée des taux d’État en France va se transmettre aux taux d’intérêt des crédits immobiliers et à la demande des ménages.
* Ces données incluant aussi les terrains à bâtir exonérés de TVA (environ 5 % du total) et l'immobilier d'entreprise ancien (environ 15 % du total).
** Il s'agit ici des données sur les inscriptions d'hypothèques. Selon le CGEDD, dans l’ancien, les ventes ne donnent pas lieu à hypothèque, les inscriptions d’hypothèques ne portent donc que sur le neuf. Toutefois, l'ensemble du marché n'est pas compté.
Plus largement, même si 2010 a été une année de très forte reprise de l’immobilier en France le jugement sur l’insoutenabilité d’une telle dynamique n’a pas changé. Il est désormais important de suivre comment la remontée des taux d’État en France va se transmettre aux taux d’intérêt des crédits immobiliers et à la demande des ménages.
* Ces données incluant aussi les terrains à bâtir exonérés de TVA (environ 5 % du total) et l'immobilier d'entreprise ancien (environ 15 % du total).
** Il s'agit ici des données sur les inscriptions d'hypothèques. Selon le CGEDD, dans l’ancien, les ventes ne donnent pas lieu à hypothèque, les inscriptions d’hypothèques ne portent donc que sur le neuf. Toutefois, l'ensemble du marché n'est pas compté.