Les transactions immobilières en France en janvier 2011 se sont stabilisées, phénomène saisonnier classique. Pour les transactions dans l’ancien* le niveau se repli à 48,2 milliards € (cumul sur 3 mois novembre-janvier). Pour les b[logements neufs**, le total des inscriptions aux hypothèques touche 11,1 milliards €.
Par conséquent, les tendances actuelles sont tout à fait conformes à celles observées depuis plusieurs mois : le marché immobilier en France n’est plus sur une phase de très forte reprise, mais il reste vigoureux et ne montre aucun signe clair d’affaiblissement.
Reste maintenant à observer de près la remontée des taux d’intérêt. Jusqu’en décembre, les taux des nouveaux prêts immobiliers n’ont pas répercuté les hausses des taux d’Etat mais cela n’est pas durable. Il va être très instructif de suivre la réaction du marché par rapport à cette nouvelle conjoncture. Il faut aussi rajouter la baisse des incitations fiscales, la dégradation de la valorisation, des salaires atones, un endettement des ménages élevé…
* Ces données incluant aussi les terrains à bâtir exonérés de TVA (environ 5 % du total) et l'immobilier d'entreprise ancien (environ 15 % du total).
** Il s'agit ici des données sur les inscriptions d'hypothèques. Selon le CGEDD, dans l’ancien, les ventes ne donnent pas lieu à hypothèque, les inscriptions d’hypothèque ne portent donc que sur le neuf. Toutefois, l'ensemble du marché n'est pas compté.
Reste maintenant à observer de près la remontée des taux d’intérêt. Jusqu’en décembre, les taux des nouveaux prêts immobiliers n’ont pas répercuté les hausses des taux d’Etat mais cela n’est pas durable. Il va être très instructif de suivre la réaction du marché par rapport à cette nouvelle conjoncture. Il faut aussi rajouter la baisse des incitations fiscales, la dégradation de la valorisation, des salaires atones, un endettement des ménages élevé…
* Ces données incluant aussi les terrains à bâtir exonérés de TVA (environ 5 % du total) et l'immobilier d'entreprise ancien (environ 15 % du total).
** Il s'agit ici des données sur les inscriptions d'hypothèques. Selon le CGEDD, dans l’ancien, les ventes ne donnent pas lieu à hypothèque, les inscriptions d’hypothèque ne portent donc que sur le neuf. Toutefois, l'ensemble du marché n'est pas compté.