Les transactions immobilières* en France ont sur l’ensemble du 2e trimestre 2010 reculé à la fois pour le neuf et l’ancien, la hausse de juin ne compensant pas les reculs d’avril et mai. Ainsi, sur le T2 2010, la contraction est marquée pour les ventes de logements neufs (-12,5 % par rapport Au T1 2010) et dans une moindre mesure pour les biens anciens (-7,1 %). Pour les 2 segments il s’agit du premier recul des transactions depuis début 2009.
Rappelons que le marché immobilier en France a connu une phase de forte reprise entre le T3 2009 et le T1 2010. Les transactions ont touchés un point bas à 32 milliards € en mai 2009 (cumul 3 mois ; neuf + ancien) pour remonter à 51,7 Md€ en mars 2010 (soit +61 % !). En juin 2010, elles sont revenues à 47,4 Md€ (-8,2 % par rapport à mars 2010). Bien évidemment, en variation sur un an, les transactions restent encore en forte hausse (cf. graphique ci-dessous) mais ceci raconte une histoire déjà finie (« effet de base » lié à l’arrêt cardiaque de fin 2008 et début 2009 pour les transactions).
Rappelons que le marché immobilier en France a connu une phase de forte reprise entre le T3 2009 et le T1 2010. Les transactions ont touchés un point bas à 32 milliards € en mai 2009 (cumul 3 mois ; neuf + ancien) pour remonter à 51,7 Md€ en mars 2010 (soit +61 % !). En juin 2010, elles sont revenues à 47,4 Md€ (-8,2 % par rapport à mars 2010). Bien évidemment, en variation sur un an, les transactions restent encore en forte hausse (cf. graphique ci-dessous) mais ceci raconte une histoire déjà finie (« effet de base » lié à l’arrêt cardiaque de fin 2008 et début 2009 pour les transactions).
Par conséquent, s’il est encore trop tôt pour parler de retournement du marché, la flambée immobilière en France semble bien terminée. Celle-ci a principalement été alimentée par la baisse des taux d’intérêt, la réalisation d’une partie des achats qui n’avaient pas eu lieu fin 2008 et début 2010 et enfin la préférence pour l’investissement immobilier au détriment de l’investissement financier. Elle s’est accompagnée d’une nette reprise des prix immobiliers en France qui progressent à nouveau très fortement début 2010 et vraisemblablement au T2 2010 à la fois pour les logements anciens et neufs.
Comme les prix au niveau national ont finalement peu baissé depuis 2008, le marché immobilier reste sur des niveaux de valorisation très éloignés des moyennes de moyen ou de long terme. A cet élément négatif pour l’acheteur se rajoute la fin ou la diminution des mesures de soutien (prêt taux 0 %, Scellier), la stagnation des taux sur de bas niveaux et des perspectives toujours dégradées du côté des ménages.
Au final, le risque d’une correction sur le marché immobilier au second semestre 2010 s’est encore renforcé. La probabilité serait vers les 40 % (c’est purement qualitatif et subjectif).
* Les données reprises ici portent sur les droits de mutations en France (neuf : taxes d’hypothèques ; ancien : taxes normales). L’assiette est reconstruite par la CGEDD. Il s’agit du montant (nombre multiplié par prix). Ces données donnent la dynamique à l’œuvre sur le marché immobilier en France.
Comme les prix au niveau national ont finalement peu baissé depuis 2008, le marché immobilier reste sur des niveaux de valorisation très éloignés des moyennes de moyen ou de long terme. A cet élément négatif pour l’acheteur se rajoute la fin ou la diminution des mesures de soutien (prêt taux 0 %, Scellier), la stagnation des taux sur de bas niveaux et des perspectives toujours dégradées du côté des ménages.
Au final, le risque d’une correction sur le marché immobilier au second semestre 2010 s’est encore renforcé. La probabilité serait vers les 40 % (c’est purement qualitatif et subjectif).
* Les données reprises ici portent sur les droits de mutations en France (neuf : taxes d’hypothèques ; ancien : taxes normales). L’assiette est reconstruite par la CGEDD. Il s’agit du montant (nombre multiplié par prix). Ces données donnent la dynamique à l’œuvre sur le marché immobilier en France.