Les transactions immobilières en France en novembre 2010 se sont stabilisées. Plus particulièrement, les transactions pour les logements anciens* atteignent 51,0 milliards € (cumul septembre-novembre), quasiment stable depuis septembre dernier. Pour les ventes de logements anciens on a retrouvé les montants de transactions des années fastes. A noter qu’on est actuellement sur un pic saisonnier.
Pour les logements neufs**, le résultat est plus mitigé. Comme le montre le graphique ci-dessus, la tendance est plutôt à la stagnation depuis début 2010. Il semble il y a voir un léger mieux sur l’automne. Ce résultat est complètement cohérent avec ce que l’on observe du côté de la construction de logements neufs en France. à savoir une longue atonie en 2010 avec un frémissement sur l’automne. Les inscriptions d'hypothèques atteignent 10,9 milliards € (cumul septembre-novembre). L’impact sur l’économie réelle de la demande immobilière est donc encore largement inexistant.
Pour les logements neufs**, le résultat est plus mitigé. Comme le montre le graphique ci-dessus, la tendance est plutôt à la stagnation depuis début 2010. Il semble il y a voir un léger mieux sur l’automne. Ce résultat est complètement cohérent avec ce que l’on observe du côté de la construction de logements neufs en France. à savoir une longue atonie en 2010 avec un frémissement sur l’automne. Les inscriptions d'hypothèques atteignent 10,9 milliards € (cumul septembre-novembre). L’impact sur l’économie réelle de la demande immobilière est donc encore largement inexistant.
Bien que nous restons assez pessimistes concernant l’évolution du marché immobilier en France, les derniers résultats (cf. notre rubrique immobilier en France) pris dans leur globalité ne sont pas du tout compatibles avec un retournement à court terme.
Nous persistons à penser que les fondamentaux, surtout la dégradation du pouvoir d’achat immobilier en France et de la valorisation de l’immobilier en France, plaident pour une nouvelle correction immobilière d’ici à quelques trimestres. On attendra de voir si la remontée des taux d’État en France depuis novembre est de nature à servir de déclencheur.
* Ces données incluant aussi les terrains à bâtir exonérés de TVA (environ 5 % du total) et l'immobilier d'entreprise ancien (environ 15 % du total).
** Il s'agit ici des données sur les inscriptions d'hypothèques. Selon CGEDD, dans l’ancien, les ventes ne donnent pas lieu à hypothèque, les inscriptions d’hypothèques ne portent donc que sur le neuf. Toutefois, l'ensemble du marché n'est pas compté.
Nous persistons à penser que les fondamentaux, surtout la dégradation du pouvoir d’achat immobilier en France et de la valorisation de l’immobilier en France, plaident pour une nouvelle correction immobilière d’ici à quelques trimestres. On attendra de voir si la remontée des taux d’État en France depuis novembre est de nature à servir de déclencheur.
* Ces données incluant aussi les terrains à bâtir exonérés de TVA (environ 5 % du total) et l'immobilier d'entreprise ancien (environ 15 % du total).
** Il s'agit ici des données sur les inscriptions d'hypothèques. Selon CGEDD, dans l’ancien, les ventes ne donnent pas lieu à hypothèque, les inscriptions d’hypothèques ne portent donc que sur le neuf. Toutefois, l'ensemble du marché n'est pas compté.