Les transactions immobilières en France en septembre 2010 sont toujours sur une trajectoire explosive. Plus particulièrement, les transactions pour les logements anciens continuent de progresser très vivement alors que le printemps avait été moins porteur. Les transactions dans l’ancien atteignent 51,9 milliards € (cumul juillet-septembre), plus haut niveau depuis novembre 2007. Par conséquent, les ventes de logements anciens sont revenues sur le niveau d’activité pré-crise. On a retrouvé les montants de transactions des années fastes.
Pour les logements neufs, le résultat est plus modéré. Comme le montre le graphique ci-dessus, la hausse est faible pendant l’été, mais elle a tout de même eu lieu. Le montant des transactions de logements neufs stagne depuis le début de l’année. On retrouve là les mauvais résultats en termes de construction de logements neufs en France. Les transactions atteignent 10,7 milliards € (juillet-septembre). L’impact sur l’économie réelle de la demande immobilière est donc encore quasi-inexistant.
Pour les logements neufs, le résultat est plus modéré. Comme le montre le graphique ci-dessus, la hausse est faible pendant l’été, mais elle a tout de même eu lieu. Le montant des transactions de logements neufs stagne depuis le début de l’année. On retrouve là les mauvais résultats en termes de construction de logements neufs en France. Les transactions atteignent 10,7 milliards € (juillet-septembre). L’impact sur l’économie réelle de la demande immobilière est donc encore quasi-inexistant.
Bien que nous restions assez pessimistes concernant l’évolution du marché immobilier en France, les derniers résultats sur les prix des logements anciens, sur les prix des logements neufs et sur les transactions montrent bien que le retournement est encore très loin. De plus, il semble même qu’une nouvelle flambée immobilière en France soit en train de s’installer, après la pause du T2 2010.
Nous persistons à penser que face à de nouvelles dégradations du côté des indicateurs de pouvoir d’achat immobilier en France ou de valorisation de l’immobilier en France ce mouvement ne peut être durable. Y compris si les taux baissent encore, car les hausses de prix mangent désormais tout l’effet bénéfique de la diminution de la charge d’intérêt. Mais, notons que la dynamique de court terme reste très positive et qu’il est très difficile d’estimer quand les mauvais fondamentaux vont reprendre le dessus (fin 2010 ? mi-2011 ?).
Nous persistons à penser que face à de nouvelles dégradations du côté des indicateurs de pouvoir d’achat immobilier en France ou de valorisation de l’immobilier en France ce mouvement ne peut être durable. Y compris si les taux baissent encore, car les hausses de prix mangent désormais tout l’effet bénéfique de la diminution de la charge d’intérêt. Mais, notons que la dynamique de court terme reste très positive et qu’il est très difficile d’estimer quand les mauvais fondamentaux vont reprendre le dessus (fin 2010 ? mi-2011 ?).