Créations d’emploi importantes dans le privé et taux de chômage stable en mars aux US
L’économie américaine a crée 162 000 emplois en mars (-14k en février), avec pour le seul secteur privé 123k créations (-18k en février). Dans le secteur public, le recensement actuellement en cours (census 2010) a contribué à créer 48k emplois. Toutefois, il s’agit de postes temporaires qui disparaîtront à partir de la fin du printemps. A noter que la construction a créé de l’emploi.
Le taux de chômage est resté stable à 9,7 % de la population active (zone euro, taux de chômage : 10 % en février). Au final, ce rapport est certes ressorti en deçà des attentes (consensus Bloomberg à +184k) mais il s’agit tout de même du meilleur résultat sur le front de l’emploi depuis mars 2007.
L’économie américaine a crée 162 000 emplois en mars (-14k en février), avec pour le seul secteur privé 123k créations (-18k en février). Dans le secteur public, le recensement actuellement en cours (census 2010) a contribué à créer 48k emplois. Toutefois, il s’agit de postes temporaires qui disparaîtront à partir de la fin du printemps. A noter que la construction a créé de l’emploi.
Le taux de chômage est resté stable à 9,7 % de la population active (zone euro, taux de chômage : 10 % en février). Au final, ce rapport est certes ressorti en deçà des attentes (consensus Bloomberg à +184k) mais il s’agit tout de même du meilleur résultat sur le front de l’emploi depuis mars 2007.
Mais des indicateurs importants qui restent négativement orientés
Si le rapport est plutôt bon, il n’en reste pas moins que trop d’éléments restent en zone rouge. Ainsi, le taux de chômage étendu (U6, incluant les travailleurs à temps partiel imposé et les inactifs découragés) augmente à nouveau (cf. graphique). De plus, les salaires ont baissé, ramenant la hausse sur un an à 1,8 %, au plus bas depuis 2004. Une évolution pas vraiment favorable aux revenus de ménages américains.
En perspectives
Le rapport n’est pas encore assez bon pour rassurer sur la soutenabilité de la reprise US. Il va falloir plusieurs mois de créations d’emplois soutenues (idéalement autour de 200k) pour réussir à faire baisser sensiblement le taux de chômage et aussi U6. Au final, ce rapport est assez en ligne avec l’idée que la croissance restera contrainte à court terme (et sans inflation car pas de salaires).
Impact sur les marchés
Pour être honnête, vu l’activité et les fermetures de marchés un peu partout dans le monde, il y a pas eu grand-chose. Les taux souverains US ont bougé (hausse de 3.86 % à 3.95 % pour le 10 ans) et le dollar est redescendu sous les 1.35 contre l’euro.
Si le rapport est plutôt bon, il n’en reste pas moins que trop d’éléments restent en zone rouge. Ainsi, le taux de chômage étendu (U6, incluant les travailleurs à temps partiel imposé et les inactifs découragés) augmente à nouveau (cf. graphique). De plus, les salaires ont baissé, ramenant la hausse sur un an à 1,8 %, au plus bas depuis 2004. Une évolution pas vraiment favorable aux revenus de ménages américains.
En perspectives
Le rapport n’est pas encore assez bon pour rassurer sur la soutenabilité de la reprise US. Il va falloir plusieurs mois de créations d’emplois soutenues (idéalement autour de 200k) pour réussir à faire baisser sensiblement le taux de chômage et aussi U6. Au final, ce rapport est assez en ligne avec l’idée que la croissance restera contrainte à court terme (et sans inflation car pas de salaires).
Impact sur les marchés
Pour être honnête, vu l’activité et les fermetures de marchés un peu partout dans le monde, il y a pas eu grand-chose. Les taux souverains US ont bougé (hausse de 3.86 % à 3.95 % pour le 10 ans) et le dollar est redescendu sous les 1.35 contre l’euro.