La production industrielle aux Etats-Unis a stagné en février
Avec une hausse de 0,1 % sur le mois, la production industrielle a calé, après un bon mois de janvier (+0,9 %). Toutefois, le rude hiver a eu un impact négatif. La tendance de fond reste très bonne.
Comparée à l’année dernière (cf. graphique), la production confirme son retour en territoire positif (+1,7 % après 0,8 %). Ceci concerne plus les biens de consommation (+2,9 % sur un an après +1,9 %) que les biens d’investissement (+2,2 % après +2,9 %), signe que la reprise de l’économie américaine commence à se faire de plus en plus ferme. La bonne tenue de la production de biens de consommation malgré un marché du travail toujours très dégradé montre aussi qu’il ne faut pas enterrer trop vite le consommateur américain.
Avec une hausse de 0,1 % sur le mois, la production industrielle a calé, après un bon mois de janvier (+0,9 %). Toutefois, le rude hiver a eu un impact négatif. La tendance de fond reste très bonne.
Comparée à l’année dernière (cf. graphique), la production confirme son retour en territoire positif (+1,7 % après 0,8 %). Ceci concerne plus les biens de consommation (+2,9 % sur un an après +1,9 %) que les biens d’investissement (+2,2 % après +2,9 %), signe que la reprise de l’économie américaine commence à se faire de plus en plus ferme. La bonne tenue de la production de biens de consommation malgré un marché du travail toujours très dégradé montre aussi qu’il ne faut pas enterrer trop vite le consommateur américain.
Un taux d’utilisation des capacités de production qui reste très bas
Du côté des pressions inflationnistes en provenance de l’appareil de production, c’est toujours le calme plat. Le taux d’utilisation des capacités de production reste très en deçà de la moyenne historique (81,4 contre 72,6 actuellement). L’industrie américaine est très loin de tourner à plein régime. A ceci s’ajoute que les salaires sont tirés à la baisse par un niveau record du nombre de travailleurs sans travail ou en sous-emploi (chômeurs, salariés à temps partiel souhaitant travailler plus, inactifs découragés). Ces deux éléments font que le retour d’une inflation durable est exclut pour encore une longue période de temps.
Impact sur les marchés
A la suite de la publication de la stat, les taux d’État US sont très légèrement remontés. L’USD s’est légèrement apprécié face à l’EUR. Le marché s’attendait visiblement à une donnée plus mauvaise.
Du côté des pressions inflationnistes en provenance de l’appareil de production, c’est toujours le calme plat. Le taux d’utilisation des capacités de production reste très en deçà de la moyenne historique (81,4 contre 72,6 actuellement). L’industrie américaine est très loin de tourner à plein régime. A ceci s’ajoute que les salaires sont tirés à la baisse par un niveau record du nombre de travailleurs sans travail ou en sous-emploi (chômeurs, salariés à temps partiel souhaitant travailler plus, inactifs découragés). Ces deux éléments font que le retour d’une inflation durable est exclut pour encore une longue période de temps.
Impact sur les marchés
A la suite de la publication de la stat, les taux d’État US sont très légèrement remontés. L’USD s’est légèrement apprécié face à l’EUR. Le marché s’attendait visiblement à une donnée plus mauvaise.
