Le nombre de transactions immobilières pour des logements anciens en France se replie rapidement au premier trimestre de 2011. Ce recul fait suite à une forte poussée à la fin 2010 des transactions, en amont de la diminution/suppression de certaines dispositions fiscales alors que le contexte était très favorable aux emprunteurs. On observe donc le même mouvement que pour les ventes de logements neufs.
Alors que les ventes dans l’ancien dépassaient les 220 000 unités au T4 2010, le nombre de transactions est retombé à 200 000 au T1 2011. Cette fluctuation (-9 % en un trimestre) illustre le caractère artificiel de la flambée de fin 2010.
Vous cherchez d’autres informations ou une mise à jour plus récente, n'hésitez pas à consulter notre rubrique Immobilier France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
En mettant de côté le pic de fin 2010, le niveau de transactions immobilières, dans le secteur de l’ancien, est proche de celui observé avant la crise de 2008-2009. Le marché immobilier français a désormais « gommé » l’intégralité de la perte d’activité des années précédentes.
Ceci s’est accompagné d’une progression très forte des prix immobiliers en France. Les ménages arrivent à suivre un tel rythme grâce à un crédit immobilier abondant. Un recours croissant à l’endettement et une préférence pour le placement de l’épargne dans l’immobilier en lieu et place du placement sur les marchés financiers ont favorisé ce mouvement.
Impact économiques
Le marché est parvenu à revenir à son niveau d’activité d’avant 2008 grâce à une « demande d’immobilier » de la part des ménages se reprenant vite (attrait du placement immobilier, anticipations de hausse de prix). Cette reprise fut alimentée par un crédit abondant (fin de la crise financière, taux bas, crédit immobilier peu risqué pour le prêteur, concurrence forte pour l’activité de prêt immobilier). Désormais, sur ce second point, la situation est plus compliquée : les banques sont encore sous pression à cause de la crise de la dette en zone euro , les taux remontent lentement, les banques françaises sont en train de durcir les conditions d’accès au crédit. Le contexte est donc moins porteur pour les ménages alors que les valorisations sont sur des niveaux historiques.
Nous pensons toujours qu’un retournement du marché est envisageable dès 2011. Pour l’instant, il faut admettre que ce scénario ne se matérialise pas. Il n’en reste pas moins qu’il a gagné en probabilité.
Alors que les ventes dans l’ancien dépassaient les 220 000 unités au T4 2010, le nombre de transactions est retombé à 200 000 au T1 2011. Cette fluctuation (-9 % en un trimestre) illustre le caractère artificiel de la flambée de fin 2010.
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En mettant de côté le pic de fin 2010, le niveau de transactions immobilières, dans le secteur de l’ancien, est proche de celui observé avant la crise de 2008-2009. Le marché immobilier français a désormais « gommé » l’intégralité de la perte d’activité des années précédentes.
Ceci s’est accompagné d’une progression très forte des prix immobiliers en France. Les ménages arrivent à suivre un tel rythme grâce à un crédit immobilier abondant. Un recours croissant à l’endettement et une préférence pour le placement de l’épargne dans l’immobilier en lieu et place du placement sur les marchés financiers ont favorisé ce mouvement.
Impact économiques
Le marché est parvenu à revenir à son niveau d’activité d’avant 2008 grâce à une « demande d’immobilier » de la part des ménages se reprenant vite (attrait du placement immobilier, anticipations de hausse de prix). Cette reprise fut alimentée par un crédit abondant (fin de la crise financière, taux bas, crédit immobilier peu risqué pour le prêteur, concurrence forte pour l’activité de prêt immobilier). Désormais, sur ce second point, la situation est plus compliquée : les banques sont encore sous pression à cause de la crise de la dette en zone euro , les taux remontent lentement, les banques françaises sont en train de durcir les conditions d’accès au crédit. Le contexte est donc moins porteur pour les ménages alors que les valorisations sont sur des niveaux historiques.
Nous pensons toujours qu’un retournement du marché est envisageable dès 2011. Pour l’instant, il faut admettre que ce scénario ne se matérialise pas. Il n’en reste pas moins qu’il a gagné en probabilité.