Analyse et conjoncture économique de la région Bretagne
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Le marché immobilier se reprend mais uniquement grâce aux transactions de logements anciens. Un bon point pour l’immobilier, moins pour la construction.
Selon le CGEDD, les transactions immobilières* en avril 2010 restent en recul en Bretagne, avec -9,8 % sur un an. Toutefois, comme le montre le graphique, les ventes de logements se redressent nettement depuis septembre 2009, la variation étant alors de -29,7 % sur un an. Au total, on a compté pour près de 6 965,4 millions € de transactions de biens immobiliers anciens et neufs.
Toutefois, entre les deux segments, l’évolution du marché diverge. Pour les logements neufs en Bretagne, les transactions restent déprimées, avec encore un recul de 15,3 % en avril 2010. Sur les derniers mois, le niveau est resté stable (cf. graphique ci-dessous).
Toutefois, entre les deux segments, l’évolution du marché diverge. Pour les logements neufs en Bretagne, les transactions restent déprimées, avec encore un recul de 15,3 % en avril 2010. Sur les derniers mois, le niveau est resté stable (cf. graphique ci-dessous).
En revanche, la reprise des ventes de logements anciens a été franche depuis l’automne 2009. La variation est revenue à -8,4 % contre -31,9 % au plus bas de 2009 (septembre). Depuis septembre, les transactions dans ce segment, ont progressé de 341 millions €. Ainsi, la reprise immobilière en Bretagne est actuellement concentrée dans les biens anciens.
Comme l’activité économique tirée de l’immobilier (la mise en chantier de logement et locaux), est principalement liée au neuf, ceci est toujours négatif pour la construction en Bretagne.
* Les données reprises ici portent sur les droits de mutations en Bretagne (neuf : taxe d’hypothèques ; ancien : taxe normale). L’assiette est reconstruite par la CGEDD. Il s’agit du montant ( le nombre fois les prix). Ces données donnent la dynamique à l’œuvre sur le marché immobilier de la Bretagne. Les données sont cumulées sur 12 mois pour être lissées.
Comme l’activité économique tirée de l’immobilier (la mise en chantier de logement et locaux), est principalement liée au neuf, ceci est toujours négatif pour la construction en Bretagne.
* Les données reprises ici portent sur les droits de mutations en Bretagne (neuf : taxe d’hypothèques ; ancien : taxe normale). L’assiette est reconstruite par la CGEDD. Il s’agit du montant ( le nombre fois les prix). Ces données donnent la dynamique à l’œuvre sur le marché immobilier de la Bretagne. Les données sont cumulées sur 12 mois pour être lissées.
Bretagne Economie - Mardi 18 Mai 2010
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