L’office statistique grec a publié hier les données sur la croissance du PIB en Grèce. Sur un an, le PIB recul de 7,3 % au deuxième trimestre, après -8,1 % au T1 2011. En données corrigées des variations saisonnières (estimation gecodia.fr), ceci implique que le PIB a progressé de 0,3 % sur le trimestre (-1,6 % au T1), soit une première variation positive depuis avril 2009. Le PIB produit par la Grèce sur les mois d’avril à juin a atteint en valeur (non cvs) 55,5 milliards €. L’économie grecque est la 7e plus importante de la zone euro.
Toutefois, il faut noter que les révisions sont notables sur les statistiques grecques. Ainsi, la croissance du premier trimestre était à la précédente publication de +0,2 % et est désormais à -1,6 %.
Au niveau des composantes du PIB, sans surprise la demande interne est massacrée. La consommation recule sur un an de près de 7 % et les investissements de 18 %. Malgré une évolution négative des exportations (-1,4 % sur un an), l’effondrement de la demande réduit fortement le besoin d’importations (-7,6 %) et au final le commerce extérieur grec contribue positivement à la croissance. Le déficit s’est réduit (solde T2 2010 : -3,2 milliards € ; solde T2 2011 : -2,4 milliards €) mais son niveau reste massif, à 5,2 % du PIB au T2 2011 contre 7,3 % du PIB l’année dernière à la même période.
Depuis le début de la récession dans le pays, le PIB en volume a reculé de 12,3 %. Bien que le PIB ait sorti la tête de l’eau au T2 2011 (et encore on attendra les révisions pour confirmer), il n’y a pas de doute sur le fait que la récession va continuer dans les prochains trimestres. Les mesures d’austérité encore à venir vont peser (surtout si l’Etat commence sérieusement à lutter contre la fraude fiscale).
Toutefois, il faut noter que les révisions sont notables sur les statistiques grecques. Ainsi, la croissance du premier trimestre était à la précédente publication de +0,2 % et est désormais à -1,6 %.
Au niveau des composantes du PIB, sans surprise la demande interne est massacrée. La consommation recule sur un an de près de 7 % et les investissements de 18 %. Malgré une évolution négative des exportations (-1,4 % sur un an), l’effondrement de la demande réduit fortement le besoin d’importations (-7,6 %) et au final le commerce extérieur grec contribue positivement à la croissance. Le déficit s’est réduit (solde T2 2010 : -3,2 milliards € ; solde T2 2011 : -2,4 milliards €) mais son niveau reste massif, à 5,2 % du PIB au T2 2011 contre 7,3 % du PIB l’année dernière à la même période.
Depuis le début de la récession dans le pays, le PIB en volume a reculé de 12,3 %. Bien que le PIB ait sorti la tête de l’eau au T2 2011 (et encore on attendra les révisions pour confirmer), il n’y a pas de doute sur le fait que la récession va continuer dans les prochains trimestres. Les mesures d’austérité encore à venir vont peser (surtout si l’Etat commence sérieusement à lutter contre la fraude fiscale).