En septembre 2011, l’indice PMI manufacturier pour la Suisse plonge sous les 50 points (barre séparant expansion/contraction de l’activité). Il tombe à 48,2 points, soit son plus bas niveau depuis juillet 2009. En l’espace de 8 mois, le PMI en Suisse a perdu 15,3 points. Seule la récession de 2008-2009 s’était accompagnée d’une telle chute.
La confiance des industriels suisses de dégrade très vite concernant le jugement porté sur le niveau de production actuel. Plus inquiétant, les sous-indices sur l’emploi et les carnets de commandes sont toujours mauvais, fortement sous 50 points pour les commandes (44,9 points) et tout juste à la frontière pour l’emploi (50,6 points).
Pourquoi est-ce important ?
Cette enquête de conjoncture est compatible avec un recul du PIB de la Suisse, même si son track record n’est pas parfait. Les perspectives sont mauvaises et le décrochage est très brutal.
La Banque Nationale Suisse (BNS) mène actuellement une action très volontariste afin de contrer le risque croissant de récession (économie mondiale faible + franc « extrêmement surévalué ») et la déflation. Elle maintien son taux directeur au plus bas (cible Libor à 0 %), un quantitative easing (200 milliards CHF de liquidité excédentaire) et a mis en place un plancher pour le taux de change EUR/CHF à 1,20 franc suisse pour un euro (la BNS est « prête à acheter des devises en quantité illimitée »).
La banque centrale table actuellement sur une stagnation de l’activité au second semestre 2011 et une inflation quasi-nulle. Or, le scénario de la BNS peut désormais être vu plutôt optimiste au vu du plongeon du PMI ainsi que du renforcement de la probabilité du double dip au niveau des pays développés. De plus, le franc suisse ne s’est pas affaibli significativement sur les dernières semaines.
La réalité étant plus dégradée que ce qu’attendait la BNS et conformément à ce qu’elle soulignait dans son dernier communiqué (« si les perspectives économiques et les risques de déflation l’exigent, la Banque nationale prendra des mesures supplémentaires »), elle prendra rapidement de nouvelles mesures de stimulation soit à travers l’augmentation des réserves excédentaires ou – plus vraisemblablement – à travers un relèvement du plancher sur le franc suisse (bon pour l’industrie).
La confiance des industriels suisses de dégrade très vite concernant le jugement porté sur le niveau de production actuel. Plus inquiétant, les sous-indices sur l’emploi et les carnets de commandes sont toujours mauvais, fortement sous 50 points pour les commandes (44,9 points) et tout juste à la frontière pour l’emploi (50,6 points).
Pourquoi est-ce important ?
Cette enquête de conjoncture est compatible avec un recul du PIB de la Suisse, même si son track record n’est pas parfait. Les perspectives sont mauvaises et le décrochage est très brutal.
La Banque Nationale Suisse (BNS) mène actuellement une action très volontariste afin de contrer le risque croissant de récession (économie mondiale faible + franc « extrêmement surévalué ») et la déflation. Elle maintien son taux directeur au plus bas (cible Libor à 0 %), un quantitative easing (200 milliards CHF de liquidité excédentaire) et a mis en place un plancher pour le taux de change EUR/CHF à 1,20 franc suisse pour un euro (la BNS est « prête à acheter des devises en quantité illimitée »).
La banque centrale table actuellement sur une stagnation de l’activité au second semestre 2011 et une inflation quasi-nulle. Or, le scénario de la BNS peut désormais être vu plutôt optimiste au vu du plongeon du PMI ainsi que du renforcement de la probabilité du double dip au niveau des pays développés. De plus, le franc suisse ne s’est pas affaibli significativement sur les dernières semaines.
La réalité étant plus dégradée que ce qu’attendait la BNS et conformément à ce qu’elle soulignait dans son dernier communiqué (« si les perspectives économiques et les risques de déflation l’exigent, la Banque nationale prendra des mesures supplémentaires »), elle prendra rapidement de nouvelles mesures de stimulation soit à travers l’augmentation des réserves excédentaires ou – plus vraisemblablement – à travers un relèvement du plancher sur le franc suisse (bon pour l’industrie).