La crise de la dette accentue un peu plus l’écart de performance observé depuis 2009 entre le marché action US (S&P 500) et le marché action européen (Eurostoxx 50). Alors que l’indice européen retrouve les plus bas niveaux de 2009, avec une baisse depuis le pic d’avril 2011 de 34 % (mouvement rare en l’espace de 5 mois, uniquement observé après la faillite de Lehman et lors du crack de 1987), le S&P 500 n’a perdu dans le même temps que 15 % de sa valeur.
Un tel décrochage n’avait pas été observé depuis que l’indice Eurostoxx existe (fin des années 80). La faible exposition aux dettes publiques des PIIGS joue en faveur des USA. Selon la BRI, les banques américaines en possédaient seulement 37 milliards $ au début de l’année.
Un tel décrochage n’avait pas été observé depuis que l’indice Eurostoxx existe (fin des années 80). La faible exposition aux dettes publiques des PIIGS joue en faveur des USA. Selon la BRI, les banques américaines en possédaient seulement 37 milliards $ au début de l’année.
La volatilité implicite du marché actions français (indice VCAC) décroche par rapport au VIX (volatilité S&P 500). Le premier retrouve le niveau de fin 2008, lorsque la crise Lehman (idem si l’on regarde la volatilité du Dax) tandis que le VIX reste encore sur un niveau comparable à celui observé au printemps 2010.
Ces divergences ne perdureront que si les difficultés économiques et financières engendrées par la crise de la dette restent circonscrites à l’Europe, hypothèse plus qu’optimiste.
D’une part, la zone euro est la deuxième économie mondiale et le premier importateur mondial, avec 198 milliards $ de biens au premier trimestre 2011, contre 181 pour les USA et 147 pour la Chine. Tout autant que les USA, l’économie européenne est d’importance systémique pour la croissance mondiale. C'est la raison pour laquelle les grands pays émergents (BRICS - Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) s'inquiètent (réunion du groupe BRICS sur ce sujet la semaine prochaine).
D’autre part, une crise généralisée en Europe, touchant par exemple la France et le UK, ferait monter l’exposition des banques américaines à plus de 120 milliards $.
Ces divergences ne perdureront que si les difficultés économiques et financières engendrées par la crise de la dette restent circonscrites à l’Europe, hypothèse plus qu’optimiste.
D’une part, la zone euro est la deuxième économie mondiale et le premier importateur mondial, avec 198 milliards $ de biens au premier trimestre 2011, contre 181 pour les USA et 147 pour la Chine. Tout autant que les USA, l’économie européenne est d’importance systémique pour la croissance mondiale. C'est la raison pour laquelle les grands pays émergents (BRICS - Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) s'inquiètent (réunion du groupe BRICS sur ce sujet la semaine prochaine).
D’autre part, une crise généralisée en Europe, touchant par exemple la France et le UK, ferait monter l’exposition des banques américaines à plus de 120 milliards $.