L’inactivité forcée et le sous-emploi progressent en France sur le troisième trimestre 2011. Les statistiques ci-dessous n’incluent pas les DOM.
Selon l’Insee, on comptabilise en plus des 2,631 millions de chômeurs (au sens du BIT), 843 000 personnes qui sont en dehors du marché du travail (inactives) mais qui souhaiteraient travailler si les conditions le permettaient. Si les chômeurs sont 37 000 de plus par rapport au T2 2011, les personnes en inactivité forcée sont 5 000 de plus.
Ce type d’inactivité peut s’expliquer par divers obstacles (transports, garde d’enfant, etc.) ou par le découragement. Or, une personne qui ne cherche plus activement du travail sort des statistiques du chômage au sens du BIT. En incluant de « halo », le taux de chômage ou d’inactivité forcée est de 11,5 % au T3 2011, après 11,4 % au trimestre précédent.
De plus, les statistiques du BIT ne prennent pas en compte la qualité de l’emploi. Or, le sous-emploi a aussi progressé à cause de l’augmentation des situations de chômage technique (0,4 % de l’emploi contre 0,2 % au deuxième trimestre). En revanche, le temps partiel imposé reste stable à 4,9 % de l’emploi total.
En ajoutant aux chômeurs et aux inactifs souhaitant travailler, les salariés en sous-emploi, le taux de chômage passe à 16,2 % de la population active, soit près de 4,58 millions de personnes. Le niveau reste inférieur à son pic de début 2010 (17 %).
La hausse est forte par rapport au trimestre précédent (+0,3 point de % ; 15,9 % au T2), provoquée à la fois par l’augmentation du chômage « classique » et dans une moindre mesure, par l’inactivité forcée et par le chômage technique.
Compte tenu des perspectives sur l’emploi, il y a peu de chance que ce mouvement s’atténue. De plus, la hausse du chômage de longue durée devrait aussi bientôt se retrouver plus nettement dans les statistiques de l’inactivité forcée.
Selon l’Insee, on comptabilise en plus des 2,631 millions de chômeurs (au sens du BIT), 843 000 personnes qui sont en dehors du marché du travail (inactives) mais qui souhaiteraient travailler si les conditions le permettaient. Si les chômeurs sont 37 000 de plus par rapport au T2 2011, les personnes en inactivité forcée sont 5 000 de plus.
Ce type d’inactivité peut s’expliquer par divers obstacles (transports, garde d’enfant, etc.) ou par le découragement. Or, une personne qui ne cherche plus activement du travail sort des statistiques du chômage au sens du BIT. En incluant de « halo », le taux de chômage ou d’inactivité forcée est de 11,5 % au T3 2011, après 11,4 % au trimestre précédent.
De plus, les statistiques du BIT ne prennent pas en compte la qualité de l’emploi. Or, le sous-emploi a aussi progressé à cause de l’augmentation des situations de chômage technique (0,4 % de l’emploi contre 0,2 % au deuxième trimestre). En revanche, le temps partiel imposé reste stable à 4,9 % de l’emploi total.
En ajoutant aux chômeurs et aux inactifs souhaitant travailler, les salariés en sous-emploi, le taux de chômage passe à 16,2 % de la population active, soit près de 4,58 millions de personnes. Le niveau reste inférieur à son pic de début 2010 (17 %).
La hausse est forte par rapport au trimestre précédent (+0,3 point de % ; 15,9 % au T2), provoquée à la fois par l’augmentation du chômage « classique » et dans une moindre mesure, par l’inactivité forcée et par le chômage technique.
Compte tenu des perspectives sur l’emploi, il y a peu de chance que ce mouvement s’atténue. De plus, la hausse du chômage de longue durée devrait aussi bientôt se retrouver plus nettement dans les statistiques de l’inactivité forcée.