En avril 2012, l’indice de conditions monétaires et financières (ICMF) pour la zone euro recule, impliquant un durcissement de l’environnement financier pour la croissance européenne. Depuis le début de l’année 2011, l’ICMF de la zone euro est devenu nettement plus restrictif que celui des USA (cf. graphique).
Les ICMF synthétisent les données de marchés financiers (taux d’intérêt court et long terme, taux corporate, bourse, taux de change) et les agrégats monétaires (M2, réserves de change). On a donc aux USA un environnement plus souple et donc plus favorable à la croissance.
La différence entre la zone euro et les USA provient principalement du taux de change effectif réel (appréciation globale de l’euro) et du flux de monnaie (agrégat M2 se prend plus rapidement aux USA du fait du quantitative easing). Il faut noter, à la fois aux USA et en zone euro une remontée, des taux longs et corporate (restrictif).
A ce contexte plus restrictif, la BCE a rajouté en avril un début de hausse de son taux directeur. Le refi est passé à 1,25 % et d’autres hausses devraient suivre. L’appréciation de l’euro et la remontée des taux longs font déjà une partie du travail de la BCE.
Ceci renforce notre avis que de démarrer à ce stade la remontée des taux était prématurée. Ce n’est pas l’avis de la BCE. Cette dernière devrait toutefois tenir compte des effets de la hausse de l’euro et des taux longs et limiter ses hausses de taux à +0,25 % tous les deux mois dans un premier temps. Rendez-vous jeudi prochain pour en savoir plus.
Les ICMF synthétisent les données de marchés financiers (taux d’intérêt court et long terme, taux corporate, bourse, taux de change) et les agrégats monétaires (M2, réserves de change). On a donc aux USA un environnement plus souple et donc plus favorable à la croissance.
La différence entre la zone euro et les USA provient principalement du taux de change effectif réel (appréciation globale de l’euro) et du flux de monnaie (agrégat M2 se prend plus rapidement aux USA du fait du quantitative easing). Il faut noter, à la fois aux USA et en zone euro une remontée, des taux longs et corporate (restrictif).
A ce contexte plus restrictif, la BCE a rajouté en avril un début de hausse de son taux directeur. Le refi est passé à 1,25 % et d’autres hausses devraient suivre. L’appréciation de l’euro et la remontée des taux longs font déjà une partie du travail de la BCE.
Ceci renforce notre avis que de démarrer à ce stade la remontée des taux était prématurée. Ce n’est pas l’avis de la BCE. Cette dernière devrait toutefois tenir compte des effets de la hausse de l’euro et des taux longs et limiter ses hausses de taux à +0,25 % tous les deux mois dans un premier temps. Rendez-vous jeudi prochain pour en savoir plus.