La Banque de France vient de mettre en ligne les résultats de l’enquête de conjoncture pour le mois de mars en Bretagne. Les signaux envoyés par cette enquête sont en amélioration continue depuis plusieurs mois et le mois d’avril ne déroge pas à la règle.
Pour l’industrie, l’environnement global reste très déprimé (cf. graphique-ci-dessus). Notamment dans les industries de biens intermédiaires et l’automobile, la production a fléchie. Toutefois les autres secteurs industriels s’en sortent mieux, avec une reprise des commandes. Il n’en reste pas moins que l’industrie bretonne reste dans une situation difficile, avec une reprise lente et par à coup de la production, des carnets de commandes toujours en deçà des moyennes de longue période et une sous utilisation des capacités de production qui persistent. Le graphique ci-contre montre bien que l’appareil industriel est encore loin d’avoir retrouvé son rythme de croisière. Ceci se traduit par un maintien du chômage partiel voire un « nouvel effritement des effectifs » dans l’industrie bretonne.
Pour l’industrie, l’environnement global reste très déprimé (cf. graphique-ci-dessus). Notamment dans les industries de biens intermédiaires et l’automobile, la production a fléchie. Toutefois les autres secteurs industriels s’en sortent mieux, avec une reprise des commandes. Il n’en reste pas moins que l’industrie bretonne reste dans une situation difficile, avec une reprise lente et par à coup de la production, des carnets de commandes toujours en deçà des moyennes de longue période et une sous utilisation des capacités de production qui persistent. Le graphique ci-contre montre bien que l’appareil industriel est encore loin d’avoir retrouvé son rythme de croisière. Ceci se traduit par un maintien du chômage partiel voire un « nouvel effritement des effectifs » dans l’industrie bretonne.
Dans les services, la reprise est plus franche (cf. graphique-ci-contre). Elle se traduit notamment par des créations d’emploi ou des recours au travail temporaire. Dans ce dernier secteur, l’enquête souligne que « Le redressement de l’activité s’est amplifié en avril » et que « le renforcement des effectifs des agences s’est accentué ». Le premier étage du marché de l’emploi se reprend bien.
Les principaux commentaires de l’enquête de conjoncture en Bretagne
Les passages en gras sont rajoutés.
« Industrie de biens intermédiaires
En avril, la production a fléchi. La demande globale a un peu augmenté malgré un léger repli des entrées de commandes en provenance de l’étranger. Bien qu’en voie de reconstitution, les carnets de commandes restent insuffisamment garnis. Les stocks de produits sont voisins du niveau souhaité. Une nouvelle fois, les prix des matières premières ont été nettement orientés à la hausse. A court terme, un redressement de la production est envisagé.
Industries des biens d’équipement et de l’automobile
Dans l’industrie des biens d’équipement, la production a augmenté de façon très modérée. La demande globale s’est appréciée sous l’effet d’une progression des entrées d’ordres sur le marché intérieur comme à l’international. L’appréciation positive portée sur les carnets de commandes s’est renforcée. Les stocks de produits finis demeurent bien ajustés. Une fois encore, le renchérissement des prix des matières premières a été particulièrement prononcé. A court terme, la production devrait sensiblement s’accroître.
Dans l’automobile, les mises en fabrication ont fortement reculé. En avril, la sous utilisation des capacités de production a été conséquente. Pour les prochains mois, une légère augmentation de la production est programmée entrainant un moindre recours au chômage partiel.
Industrie des biens de consommation
La production s’est inscrite en progrès. La demande globale s’est amenuisée sous l’effet d’un repli des entrées d’ordres intérieurs et étrangers. Les carnets de commandes apparaissent toujours un peu dégarnis. Les stocks de produits finis sont, assez nettement, en dessous du niveau jugé normal. Les prévisions font état d’une amplification de la production à brève échéance.
Industries alimentaires
Le niveau de la production n’a pas significativement varié. La hausse de la demande globale a également été mesurée, les progrès étant minimes tant sur le marché intérieur qu’à l’exportation. Les carnets de commandes sont estimés satisfaisants. Les stocks de produits finis restent un peu excédentaires. Une tendance haussière prononcée a été relevée sur les prix des matières premières. Les prévisions font état d’une meilleure orientation de la production à brève échéance.
Services marchands
D’un mois sur l’autre, l’activité et, à un degré moindre, la demande globale, ont gagné en consistance. Les prix des prestations ont été relativement stables. Un renforcement des effectifs a été constaté. Une croissance de l’activité devrait caractériser les mois à venir. »
Source : Banque de France (y compris graphique)
Les principaux commentaires de l’enquête de conjoncture en Bretagne
Les passages en gras sont rajoutés.
« Industrie de biens intermédiaires
En avril, la production a fléchi. La demande globale a un peu augmenté malgré un léger repli des entrées de commandes en provenance de l’étranger. Bien qu’en voie de reconstitution, les carnets de commandes restent insuffisamment garnis. Les stocks de produits sont voisins du niveau souhaité. Une nouvelle fois, les prix des matières premières ont été nettement orientés à la hausse. A court terme, un redressement de la production est envisagé.
Industries des biens d’équipement et de l’automobile
Dans l’industrie des biens d’équipement, la production a augmenté de façon très modérée. La demande globale s’est appréciée sous l’effet d’une progression des entrées d’ordres sur le marché intérieur comme à l’international. L’appréciation positive portée sur les carnets de commandes s’est renforcée. Les stocks de produits finis demeurent bien ajustés. Une fois encore, le renchérissement des prix des matières premières a été particulièrement prononcé. A court terme, la production devrait sensiblement s’accroître.
Dans l’automobile, les mises en fabrication ont fortement reculé. En avril, la sous utilisation des capacités de production a été conséquente. Pour les prochains mois, une légère augmentation de la production est programmée entrainant un moindre recours au chômage partiel.
Industrie des biens de consommation
La production s’est inscrite en progrès. La demande globale s’est amenuisée sous l’effet d’un repli des entrées d’ordres intérieurs et étrangers. Les carnets de commandes apparaissent toujours un peu dégarnis. Les stocks de produits finis sont, assez nettement, en dessous du niveau jugé normal. Les prévisions font état d’une amplification de la production à brève échéance.
Industries alimentaires
Le niveau de la production n’a pas significativement varié. La hausse de la demande globale a également été mesurée, les progrès étant minimes tant sur le marché intérieur qu’à l’exportation. Les carnets de commandes sont estimés satisfaisants. Les stocks de produits finis restent un peu excédentaires. Une tendance haussière prononcée a été relevée sur les prix des matières premières. Les prévisions font état d’une meilleure orientation de la production à brève échéance.
Services marchands
D’un mois sur l’autre, l’activité et, à un degré moindre, la demande globale, ont gagné en consistance. Les prix des prestations ont été relativement stables. Un renforcement des effectifs a été constaté. Une croissance de l’activité devrait caractériser les mois à venir. »
Source : Banque de France (y compris graphique)