Alors que tous les yeux étaient tournés vers les ventes au détail aux Etats-Unis (+0,7 % sur un mois contre +0,6 % attendu ; +1,6 % avec auto et essence), les ventes au détail étaient aussi publiées aujourd’hui au Brésil.
Les ventes au détail brésiliennes sont ressorties en hausse bien supérieure aux attentes pour le mois de Février (+1,6 % sur un mois, consensus: +0,6 %) soulignant la très bonne dynamique de l'économie brésilienne. La consommation des ménages au Brésil (65 % du PIB tout de même) est soutenue par d'importants gains de pouvoir d'achat (inflation qui reste modérée, hausse des salaires réels et de l'emploi). Les premières indications sur le premier trimestre laissent entendre que la consommation brésilienne pourrait progresser de 10 % en rythme annualisé, contre quelque chose autour de 4 % aux US.
Bien évidemment, les deux consommations n’ont pas le même poids (consommation brésilienne en valeur fin 2009 : 1 150 Md$ ; consommation US : 10 240 Md$).
La demande intérieure sera le principal contributeur à la croissance au Brésil en 2010. Cette dernière atteindrait une fourchette de 5,5 à 6,5% cette année, nettement au-dessus de 2009 (-0,2 %) et proche des plus hauts jamais atteint depuis 2000.
Les ventes au détail brésiliennes sont ressorties en hausse bien supérieure aux attentes pour le mois de Février (+1,6 % sur un mois, consensus: +0,6 %) soulignant la très bonne dynamique de l'économie brésilienne. La consommation des ménages au Brésil (65 % du PIB tout de même) est soutenue par d'importants gains de pouvoir d'achat (inflation qui reste modérée, hausse des salaires réels et de l'emploi). Les premières indications sur le premier trimestre laissent entendre que la consommation brésilienne pourrait progresser de 10 % en rythme annualisé, contre quelque chose autour de 4 % aux US.
Bien évidemment, les deux consommations n’ont pas le même poids (consommation brésilienne en valeur fin 2009 : 1 150 Md$ ; consommation US : 10 240 Md$).
La demande intérieure sera le principal contributeur à la croissance au Brésil en 2010. Cette dernière atteindrait une fourchette de 5,5 à 6,5% cette année, nettement au-dessus de 2009 (-0,2 %) et proche des plus hauts jamais atteint depuis 2000.
Le revers de la médaille est que ceci renforce la possibilité d’une hausse de taux de la banque centrale de 75 points de base (8,75 % actuellement) le 28 avril prochain. Ainsi, en durcissant sa politique monétaire, la banque centrale du Brésil va rejoindre les banques centrales indiennes et chinoises. Mais la stabilisation de l’inflation sur son niveau actuel (+5,2 % en mars) est à ce prix.