Le niveau de dette publique en France atteint 1 692,7 milliards € à la fin du deuxième trimestre 2011. Cette dette comptabilise toutes les administrations et tous les types de dettes (titres court terme, obligations, crédits bancaires). Rapportée à la richesse créée en France, la dette publique atteint 86,2 % du PIB au T2 2011.
Le secteur public en France dispose de trois voies pour son financement : le marché à long terme (obligations), le marché monétaire (dette court terme, émise pour moins d’un an) et le crédit bancaire. Les deux premiers canaux sont utilisés très majoritairement par l’Etat et – dans une moindre mesure – les organismes de sécurités sociales (mais les taux sont en général proches). Le crédit est lui l’instrument privilégie des collectivités locales.
La crise de la dette frappe très durement le marché obligataire. Le financement via les obligations publiques françaises représente 71 % de l’encours de dette publique. Le marché monétaire (15 % de l’encours) est moins fragilisé même si là aussi les taux progressent.
Le crédit bancaire (12 % du total) n’est pas directement impacté. Mais, pour trouver du crédit bancaire, encore faut-il qu’une banque prête. Or, les banques françaises sont confrontées à un environnement très difficile, avec une crise interbancaire persistante et des pressions sur les bilans (pertes sur les obligataires publiques des PIIGS). Les banques ont déjà limité l’accès au crédit pour les collectivités locales.
Pourquoi est-ce important ?
La contagion la France, avec la très forte hausse des spreads sur les derniers jours, touche directement ou indirectement tous les canaux du financement des administrations. Le risque est encore sous contrôle avec des taux qui restent bas (3,6 % à 10 ans) mais il faut bien voir que l’impact peut déstabiliser non seulement les comptes de l’Etat mais touche ceux de la sécurité sociale et des administrations locales.
Le secteur public en France dispose de trois voies pour son financement : le marché à long terme (obligations), le marché monétaire (dette court terme, émise pour moins d’un an) et le crédit bancaire. Les deux premiers canaux sont utilisés très majoritairement par l’Etat et – dans une moindre mesure – les organismes de sécurités sociales (mais les taux sont en général proches). Le crédit est lui l’instrument privilégie des collectivités locales.
La crise de la dette frappe très durement le marché obligataire. Le financement via les obligations publiques françaises représente 71 % de l’encours de dette publique. Le marché monétaire (15 % de l’encours) est moins fragilisé même si là aussi les taux progressent.
Le crédit bancaire (12 % du total) n’est pas directement impacté. Mais, pour trouver du crédit bancaire, encore faut-il qu’une banque prête. Or, les banques françaises sont confrontées à un environnement très difficile, avec une crise interbancaire persistante et des pressions sur les bilans (pertes sur les obligataires publiques des PIIGS). Les banques ont déjà limité l’accès au crédit pour les collectivités locales.
Pourquoi est-ce important ?
La contagion la France, avec la très forte hausse des spreads sur les derniers jours, touche directement ou indirectement tous les canaux du financement des administrations. Le risque est encore sous contrôle avec des taux qui restent bas (3,6 % à 10 ans) mais il faut bien voir que l’impact peut déstabiliser non seulement les comptes de l’Etat mais touche ceux de la sécurité sociale et des administrations locales.