La croissance du PIB en Inde est restée très forte au T3 2010. D’un trimestre sur l’autre, la croissance a atteint +14,2 % au T3 2010 en variation annualisée (+3,4 % non annualisé) après +9,9 % au T2. Sur un an, le PIB progresse de 8,8 %. La croissance est donc encore très forte à l’été 2010, avec le 2e meilleur résultat sur les 10 dernières années. Il est assez largement admis que la croissance potentielle de l’Inde se situe entre 6 % et 7 %, on est donc au-dessus. La machine économique indienne tourne au-delà du plein régime.
En volume le PIB de l’Inde au T3 2010 a été de 12 152 milliards de roupie (non annualisé), soit environ 264 milliards $ (en valeur : 16 640 milliards de roupie, soit 362 milliards $). En 2009, le PIB total a atteint en valeur 56 770 milliards de roupie (1 230 milliards $).
L’économie indienne continue de bénéficier d’une dynamique très positive de la production industrielle et de la consommation des ménages (pouvoir d’achat en hausse malgré l’inflation).
En volume le PIB de l’Inde au T3 2010 a été de 12 152 milliards de roupie (non annualisé), soit environ 264 milliards $ (en valeur : 16 640 milliards de roupie, soit 362 milliards $). En 2009, le PIB total a atteint en valeur 56 770 milliards de roupie (1 230 milliards $).
L’économie indienne continue de bénéficier d’une dynamique très positive de la production industrielle et de la consommation des ménages (pouvoir d’achat en hausse malgré l’inflation).
Cette très forte croissance conjuguée à une inflation toujours forte (cf. graphique ci-contre) est une bonne illustration du problème actuellement rencontré au niveau de la politique monétaire. Comme nous l’écrivions au sujet de la dernière décision de la banque centrale indienne (+0,25 % sur le taux directeur), l’économie indienne est confrontée à un risque évident de surchauffe.
Or, la RBI a été et reste trop prudente dans son approche. La hausse des taux est lente, alors même que la croissance est plus forte et l’inflation aussi élevée qu’avant crise. La b [banque centrale indienne justifie ceci par l’incertitude]b sur l’économie mondiale. Mais, alors que les anticipations d’inflation se redressent et que la prévision d’inflation de la RBI (inflation à 5,5 % en mars 2011 pour le WPI) est très optimiste, il faudrait vraiment que la RBI accélère les hausses de taux avant que le dérapage inflationniste ne devienne évident.
Or, la RBI a été et reste trop prudente dans son approche. La hausse des taux est lente, alors même que la croissance est plus forte et l’inflation aussi élevée qu’avant crise. La b [banque centrale indienne justifie ceci par l’incertitude]b sur l’économie mondiale. Mais, alors que les anticipations d’inflation se redressent et que la prévision d’inflation de la RBI (inflation à 5,5 % en mars 2011 pour le WPI) est très optimiste, il faudrait vraiment que la RBI accélère les hausses de taux avant que le dérapage inflationniste ne devienne évident.