La croissance a fait son retour au Japon au troisième trimestre 2011, le PIB du Japon progressant de 1,5 % (+6 % en variation annualisée). L’économie japonaise rebondit vivement après avoir traversé une récession de trois trimestres. Cette récession avait débuté fin 2010, soit avant les catastrophes du mois de mars, mais a bien évidemment été accentué par elle.
Pour mémoire, la croissance au T3 2011 a été de +0,2 % en zone euro et de +0,6 % aux USA (+2,6 % annualisé).
Le PIB au T3 2011 est de 469,6 trillions de yen en valeur (4 515 milliards €) ; attention le PIB est annualisé, c'est-à-dire qu’il est multiplié par 4) et de 542 trillions de yen en volume.
Grâce à la forte croissance sur le T3 2011, le Japon a quasiment effacé la récession passée (cf. graphique). Toutefois le niveau de richesse crée sur un trimestre reste très en deçà de ce qu’il était avant la Grande Récession (PIB inférieur de 4,4 %). Le Japon est la seule grande économie développée à conserver un écart aussi important.
La croissance au troisième trimestre est bien équilibrée. Ainsi, la consommation des ménages progresse vigoureusement (+1 % sur le trimestre), sa plus forte progression depuis début 2010. De même, les stocks des entreprises se regonflent, apportant 0,2 point de % à la croissance. L’investissement résidentiel enregistre sa plus forte hausse depuis mi-1999. Enfin, les exportations ont progressé de 6,2 % sur le trimestre, une performance comparable aux meilleurs trimestres des dernières années.
On peut voir dans ces résultats les stigmates des catastrophes passées avec un rattrapage et un rééquipement conjugués aux premières dépenses de reconstruction. De plus, la relance des chaînes de production par les entreprises et la remise en état des infrastructures portuaires touchées (ou la dérivation des flux de transport) ont permis une reprise de l’export.
Pourquoi est-ce important ?
La croissance ne se maintiendra pas à ce rythme. D’une part, une fois passée la phase de correction et de rééquipement, la consommation des ménages va revenir sur ses fondamentaux qui ne sont pas bons. Le secteur exportateur va pâtir du ralentissement du commerce mondial consécutif à la récession qui s’annonce dans les économies développées. L’économie japonaise ne sort pas de cette récession plus forte qu’elle n’y est entrée avant le tsunami et Fukushima.
Pour mémoire, la croissance au T3 2011 a été de +0,2 % en zone euro et de +0,6 % aux USA (+2,6 % annualisé).
Le PIB au T3 2011 est de 469,6 trillions de yen en valeur (4 515 milliards €) ; attention le PIB est annualisé, c'est-à-dire qu’il est multiplié par 4) et de 542 trillions de yen en volume.
Grâce à la forte croissance sur le T3 2011, le Japon a quasiment effacé la récession passée (cf. graphique). Toutefois le niveau de richesse crée sur un trimestre reste très en deçà de ce qu’il était avant la Grande Récession (PIB inférieur de 4,4 %). Le Japon est la seule grande économie développée à conserver un écart aussi important.
La croissance au troisième trimestre est bien équilibrée. Ainsi, la consommation des ménages progresse vigoureusement (+1 % sur le trimestre), sa plus forte progression depuis début 2010. De même, les stocks des entreprises se regonflent, apportant 0,2 point de % à la croissance. L’investissement résidentiel enregistre sa plus forte hausse depuis mi-1999. Enfin, les exportations ont progressé de 6,2 % sur le trimestre, une performance comparable aux meilleurs trimestres des dernières années.
On peut voir dans ces résultats les stigmates des catastrophes passées avec un rattrapage et un rééquipement conjugués aux premières dépenses de reconstruction. De plus, la relance des chaînes de production par les entreprises et la remise en état des infrastructures portuaires touchées (ou la dérivation des flux de transport) ont permis une reprise de l’export.
Pourquoi est-ce important ?
La croissance ne se maintiendra pas à ce rythme. D’une part, une fois passée la phase de correction et de rééquipement, la consommation des ménages va revenir sur ses fondamentaux qui ne sont pas bons. Le secteur exportateur va pâtir du ralentissement du commerce mondial consécutif à la récession qui s’annonce dans les économies développées. L’économie japonaise ne sort pas de cette récession plus forte qu’elle n’y est entrée avant le tsunami et Fukushima.