Les importations chinoises de pétrole brut ont légèrement reculé en mai, à 5,10 millions de barils par jour, contre 5,26 millions en avril. Sur un an, la progression reste conséquente, +7,8 %. Toutefois, si l’on regarde l’évolution sur les tous derniers mois, la demande de pétrole de la Chine, sur les marchés, est assez stable entre 5,1 et 5,2 millions b/j.
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Marchés Financiers pour plus d’informations sur l’évolution des fondamentaux affectant les principaux marchés.
Concernant les autres importations majeures de matières premières, le très fort reflux par rapport à 2010 est confirmé. En effet, les importations de cuivre baissent en mai 2011 de 36 % sur un an (MM3M), celles d’aluminium de 15 % et celles du caoutchouc de 18 %. Seule la demande de fer reste stable (-0,3 % en mai).
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Concernant les autres importations majeures de matières premières, le très fort reflux par rapport à 2010 est confirmé. En effet, les importations de cuivre baissent en mai 2011 de 36 % sur un an (MM3M), celles d’aluminium de 15 % et celles du caoutchouc de 18 %. Seule la demande de fer reste stable (-0,3 % en mai).
Impacts économiques
L’intérêt de regarder ces statistiques sur les importations en volume pour les principales matières premières est de mesurer les besoins de l’industrie chinoise en intrants. La stagnation ou le recul actuel, notamment pour le cuivre (normalement on devrait avoir un mouvement saisonnier de hausse), montre que la machine industrielle chinoise marque le pas. Un élément qui vient plaider pour un coup de frein en cours en Chine. Toutefois, il faudrait aussi connaître les chiffres de stocks pour être plus précis. En conclusion, il s’agit d’un signal d’alerte mais pas d’alarme.
L’intérêt de regarder ces statistiques sur les importations en volume pour les principales matières premières est de mesurer les besoins de l’industrie chinoise en intrants. La stagnation ou le recul actuel, notamment pour le cuivre (normalement on devrait avoir un mouvement saisonnier de hausse), montre que la machine industrielle chinoise marque le pas. Un élément qui vient plaider pour un coup de frein en cours en Chine. Toutefois, il faudrait aussi connaître les chiffres de stocks pour être plus précis. En conclusion, il s’agit d’un signal d’alerte mais pas d’alarme.