La troïka (FMI+UE+BCE) a publié son second rapport sur l’évolution budgétaire et économique du Portugal. Le communiqué de la mission d’experts montre que le pays est en train de sortir des clous, en laissant les dépenses publiques déraper. La nouvelle tranche d’aide sera versée mais une action plus ferme pour 2012 est demandée.
Le Portugal est rentré en récession fin 2012 et cette dernière se prolonge sur le T3 2011 (PIB : -0,4 % contre +0,2 % pour l’ensemble de la zone euro). Toutefois, le recul du PIB du Portugal est moins prononcé que prévu dans le plan de redressement. Malgré cela, le budget 2011 pourrait manquer la cible (déficit public à -5,9 % du PIB), le gouvernement n’ayant pas réussi à maîtriser ses dépenses. Le déficit de l’Etat est déjà fin septembre sur la cible de 2011 (cf. graphique ci-dessus), or les trois derniers mois de l’année sont en général des mois d’augmentation des dépenses.
Ce dérapage ne pourra être compensé que par des mesures techniques de dernières minutes (transferts d’actifs des fonds de pensions privés à la sécurité sociale).
Pour 2012, la récession au Portugal devrait atteindre -3 % et la probabilité est forte que cela soit encore pire (via impact de la crise de la dette sur l’Espagne et les grands pays européens). Il n’y aura donc pas de bonne nouvelle côté recettes fiscales. La Troïka insiste sur la nécessité d’éviter tout nouveau dérapage, notamment sur les dépenses des collectivités locales et des entreprises publiques.
Le Portugal est sous assistance conjointe du FMI et de l’UE depuis le printemps dernier. L’aide du Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) devrait atteindre 52 milliards € (5,9 milliards € déjà distribués), celle du FMI 26 milliards €.
Pourquoi est-ce important ?
La tranche de décembre 2011 et janvier 2012 (FESF : 5,3 milliards € ; FMI : 2,7 milliards €) sera versée mais ce rappel montre bien que le redressement des finances publiques dans un contexte de récession est un exercice difficile.
Le Portugal est rentré en récession fin 2012 et cette dernière se prolonge sur le T3 2011 (PIB : -0,4 % contre +0,2 % pour l’ensemble de la zone euro). Toutefois, le recul du PIB du Portugal est moins prononcé que prévu dans le plan de redressement. Malgré cela, le budget 2011 pourrait manquer la cible (déficit public à -5,9 % du PIB), le gouvernement n’ayant pas réussi à maîtriser ses dépenses. Le déficit de l’Etat est déjà fin septembre sur la cible de 2011 (cf. graphique ci-dessus), or les trois derniers mois de l’année sont en général des mois d’augmentation des dépenses.
Ce dérapage ne pourra être compensé que par des mesures techniques de dernières minutes (transferts d’actifs des fonds de pensions privés à la sécurité sociale).
Pour 2012, la récession au Portugal devrait atteindre -3 % et la probabilité est forte que cela soit encore pire (via impact de la crise de la dette sur l’Espagne et les grands pays européens). Il n’y aura donc pas de bonne nouvelle côté recettes fiscales. La Troïka insiste sur la nécessité d’éviter tout nouveau dérapage, notamment sur les dépenses des collectivités locales et des entreprises publiques.
Le Portugal est sous assistance conjointe du FMI et de l’UE depuis le printemps dernier. L’aide du Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) devrait atteindre 52 milliards € (5,9 milliards € déjà distribués), celle du FMI 26 milliards €.
Pourquoi est-ce important ?
La tranche de décembre 2011 et janvier 2012 (FESF : 5,3 milliards € ; FMI : 2,7 milliards €) sera versée mais ce rappel montre bien que le redressement des finances publiques dans un contexte de récession est un exercice difficile.