Les prix des logements anciens en France ont progressé plus modérément au T3 2011 ce qui n’empêche pas les principaux ratios de valorisation de continuer à se dégrader.
Premièrement, le ratio entre le niveau des prix immobiliers et les revenus est encore en hausse, que ce soit les revenus salariaux uniquement ou tout le revenu disponible (estimation sur le T3 2011 à partir des donnés disponibles). Si la révision des données Insee sur les prix immobiliers, à la suite d’un changement de méthodologie, donne une image moins dégradée que celle jusqu’ici disponible, le ratio est désormais très proche de son niveau précédent la baisse de 2008-2009 (pic de fin 2007). Les niveaux actuels sont très au-dessus de la moyenne de long terme (cf. valorisation de l’immobilier en France sur longue période).
Premièrement, le ratio entre le niveau des prix immobiliers et les revenus est encore en hausse, que ce soit les revenus salariaux uniquement ou tout le revenu disponible (estimation sur le T3 2011 à partir des donnés disponibles). Si la révision des données Insee sur les prix immobiliers, à la suite d’un changement de méthodologie, donne une image moins dégradée que celle jusqu’ici disponible, le ratio est désormais très proche de son niveau précédent la baisse de 2008-2009 (pic de fin 2007). Les niveaux actuels sont très au-dessus de la moyenne de long terme (cf. valorisation de l’immobilier en France sur longue période).
On observe la même chose pour le ratio prix sur loyers effectifs. La rentabilité de l’investissement immobilier continue donc de se dégrader en 2011 et le ratio est désormais très proche de son pic de 2007. Comparé aux logements neuf, l’investissement locatif dans l’ancien a connu une dégradation plus forte de sa rentabilité sur les derniers trimestres, les hausses de prix y étant plus importantes.