La réunion annuelle du Parti Communiste Chinois (PCC) sur les questions économiques et monétaires s’est terminée sur un constat plutôt pessimiste. Les autorités chinoises constatent que l’« environnement international sera extrêmement morose et compliqué ». Malgré tout, le gouvernement souhaite maintenir une « croissance forte et stable » tout en maîtrisant l’inflation et en garantissant la « stabilité sociale ».
Les autorités vont plus se reposer sur la politique monétaire que sur des grands travaux d’infrastructure. La politique monétaire devrait être « prudente et pro-active », une façon de dire qu’elle serait assouplie graduellement pour compenser le ralentissement économique. La banque centrale de Chine (PBC) a déjà abaisser de 50 pb son taux de réserves obligatoires fin novembre, à 19 % (grande banques : 20 %). Les taux directeurs sont inchangés depuis juillet dernier, avec un taux des prêts à 1 an de 6,56 %.
En revanche, les dépenses d’investissement, notamment dans l’immobilier, auront moins la côte. Le contrôle du marché immobilier restera ferme. Le gouvernement précise que les prix devront revenir vers un niveau raisonnable, impliquant une baisse, au moins dans les grandes villes. Toutefois, pour éviter un effondrement de la construction, la politique favorisant les logements à prix accessibles sera maintenue (« logements ordinaires »).
Enfin, comme nous le notions lundi, le gouvernement table sur un « taux de change du yuan stable en 2012 ». Ceci n’implique pas forcément que l’appréciation contrôlée du yuan face au dollar sera stoppée (-4,0 % depuis janvier pour l USD/CNY) mais plutôt une stabilité par rapport à un panier de devise. Donc, dans un premier temps, le mouvement actuel sera freiné. Ensuite, tout dépendra de l’évolution du triptyque dollar-euro-yen, les USA, la zone euro et le Japon représentants 70 % des exports de la Chine (hors Hong Kong).
Les autorités vont plus se reposer sur la politique monétaire que sur des grands travaux d’infrastructure. La politique monétaire devrait être « prudente et pro-active », une façon de dire qu’elle serait assouplie graduellement pour compenser le ralentissement économique. La banque centrale de Chine (PBC) a déjà abaisser de 50 pb son taux de réserves obligatoires fin novembre, à 19 % (grande banques : 20 %). Les taux directeurs sont inchangés depuis juillet dernier, avec un taux des prêts à 1 an de 6,56 %.
En revanche, les dépenses d’investissement, notamment dans l’immobilier, auront moins la côte. Le contrôle du marché immobilier restera ferme. Le gouvernement précise que les prix devront revenir vers un niveau raisonnable, impliquant une baisse, au moins dans les grandes villes. Toutefois, pour éviter un effondrement de la construction, la politique favorisant les logements à prix accessibles sera maintenue (« logements ordinaires »).
Enfin, comme nous le notions lundi, le gouvernement table sur un « taux de change du yuan stable en 2012 ». Ceci n’implique pas forcément que l’appréciation contrôlée du yuan face au dollar sera stoppée (-4,0 % depuis janvier pour l USD/CNY) mais plutôt une stabilité par rapport à un panier de devise. Donc, dans un premier temps, le mouvement actuel sera freiné. Ensuite, tout dépendra de l’évolution du triptyque dollar-euro-yen, les USA, la zone euro et le Japon représentants 70 % des exports de la Chine (hors Hong Kong).