Les principales banques centrales ont agit de façon coordonnée pour alléger les tensions sur le marché interbancaire mondial. Le communiqué de la BCE précise que la Banque centrale européenne (BCE) et ses homologues américaine (Fed), japonaise (BoJ), anglaise (BoE), canadienne (Banque du canada) et suisse (BNS) vont mettre en place des facilités de crédits afin de contrer l’assèchement de la liquidité en US dollar au sein du système financier. Ces mesures visent à limiter l’extension de la crise interbancaire et d’en réduire les effets sur l’approvisionnement en crédits au secteur privé (ménages et entreprises).
En effet, les banques américaines ne prêtent plus assez de dollars à leurs homologues étrangers. Afin d’injecter les dollars manquants, des échanges bilatéraux (lignes de swap) sont renforcés entre la Fed et les autres. Les banques centrales pouvaient déjà emprunter des dollars directement à la banque centrale des Etats-Unis pour les prêter ensuite aux banques, sous leur contrôle (prêts à 1 semaine et 3 mois).
Le taux de ces prêts bilatéraux est abaissé de 50 pb (à taux Overnight Index Swap (OIS) en dollars + 50 pb) et les accords sont prolongés jusqu’en février 2013. De plus, les autres banques centrales mettent désormais en place des systèmes équivalents pour se prêter des euros, des livres sterling, des yens, des francs suisses et des dollars canadiens. Selon la BNS, « actuellement, il n’est pas nécessaire de fournir des liquidités dans des monnaies étrangères autres que le dollar des Etats-Unis, mais les banques centrales estiment qu’il est prudent de conclure dès maintenant les accords de swap correspondants ».
La crise interbancaire en zone euro est une évidence. Les difficultés que rencontrent les banques européennes concernant leur approvisionnement en dollars se sont traduites par un 14% sur un an en septembre 2011 des émissions de dettes monétaires en devises étrangères par ces banques. Le recul net a atteint 12,6 milliards € sur le troisième trimestre 2011, une ampleur inédite sur les dernières années (y compris fin 2008).
Par cette action concertée, les banques centrales admettent que la crise de la dette en zone euro commence à contaminer les autres grandes places financières. On se retrouve dans la même situation qu’après la faillite de Lehman Brothers aux USA en septembre 2008. Ce qui n’est pas vraiment une bonne nouvelle même si les marchés réagissent très positivement après l’annonce (Cac 40 progresse de plus de 4 %).
En effet, les banques américaines ne prêtent plus assez de dollars à leurs homologues étrangers. Afin d’injecter les dollars manquants, des échanges bilatéraux (lignes de swap) sont renforcés entre la Fed et les autres. Les banques centrales pouvaient déjà emprunter des dollars directement à la banque centrale des Etats-Unis pour les prêter ensuite aux banques, sous leur contrôle (prêts à 1 semaine et 3 mois).
Le taux de ces prêts bilatéraux est abaissé de 50 pb (à taux Overnight Index Swap (OIS) en dollars + 50 pb) et les accords sont prolongés jusqu’en février 2013. De plus, les autres banques centrales mettent désormais en place des systèmes équivalents pour se prêter des euros, des livres sterling, des yens, des francs suisses et des dollars canadiens. Selon la BNS, « actuellement, il n’est pas nécessaire de fournir des liquidités dans des monnaies étrangères autres que le dollar des Etats-Unis, mais les banques centrales estiment qu’il est prudent de conclure dès maintenant les accords de swap correspondants ».
La crise interbancaire en zone euro est une évidence. Les difficultés que rencontrent les banques européennes concernant leur approvisionnement en dollars se sont traduites par un 14% sur un an en septembre 2011 des émissions de dettes monétaires en devises étrangères par ces banques. Le recul net a atteint 12,6 milliards € sur le troisième trimestre 2011, une ampleur inédite sur les dernières années (y compris fin 2008).
Par cette action concertée, les banques centrales admettent que la crise de la dette en zone euro commence à contaminer les autres grandes places financières. On se retrouve dans la même situation qu’après la faillite de Lehman Brothers aux USA en septembre 2008. Ce qui n’est pas vraiment une bonne nouvelle même si les marchés réagissent très positivement après l’annonce (Cac 40 progresse de plus de 4 %).