Le taux d’épargne des ménages en France est remonté au T2 2010. Il passe de 15,8 % du revenu disponible brut au 1er trimestre à 16,1 %. Le taux d’épargne financière fait de même, passant de 6,9 % à 7,1 %. Globalement, la hausse du taux d’épargne observée en 2008 et 2009 ne s’inverse pas du tout pour l’instant, malgré la reprise économique. L’environnement dégradé sur l’emploi et la confiance conjugué aux problèmes de finances publiques et de réforme des retraites n’est pas de nature à modifier le comportement actuel.
Il faut toutefois noter que les niveaux sont proches de la moyenne des 20 dernières années (en fait le taux d’épargne pré-crise était bas). Pour l’épargne financière, la remontée de 2008-2009 a été nettement plus violente (près de 4 points contre 1 point pour l’épargne total). Ce mouvement est lié à la diminution de l’investissement des ménages dans l’immobilier. Malgré la forte reprise du marché immobilier depuis mi-2009 en France, le taux ne recule pas. Ceci alimente un certain pessimisme concernant la possibilité d’un rebond durable dans l’immobilier.
Au niveau des revenus, on note une belle progression : + 0,9 % sur le trimestre, principalement grâce aux revenus salariaux et des entrepreneurs. L’inflation étant basse, les ménages gagnent en pouvoir d’achat : +0,5 % (+0,3 % pour le pouvoir d’achat par tête).
Il faut toutefois noter que les niveaux sont proches de la moyenne des 20 dernières années (en fait le taux d’épargne pré-crise était bas). Pour l’épargne financière, la remontée de 2008-2009 a été nettement plus violente (près de 4 points contre 1 point pour l’épargne total). Ce mouvement est lié à la diminution de l’investissement des ménages dans l’immobilier. Malgré la forte reprise du marché immobilier depuis mi-2009 en France, le taux ne recule pas. Ceci alimente un certain pessimisme concernant la possibilité d’un rebond durable dans l’immobilier.
Au niveau des revenus, on note une belle progression : + 0,9 % sur le trimestre, principalement grâce aux revenus salariaux et des entrepreneurs. L’inflation étant basse, les ménages gagnent en pouvoir d’achat : +0,5 % (+0,3 % pour le pouvoir d’achat par tête).
Le taux de marges des entreprises est retombé après sa remontée brutale du T1 2010. Il revient à 36,7 % de la valeur ajoutée au 2e trimestre 2010 (part des profits dans la VA). A l’inverse de la situation aux Etats-Unis, les entreprises ont sacrifié une partie de leur rentabilité durant la crise en étant nettement moins agressives dans les coupes de masse salariale. Ceci malgré le demi-million de postes de salariés perdus au cours de la crise.