Les entrées de commandes dans l’industrie de la zone euro sont certes en hausse sur le mois d’octobre (+1,8 % sur le mois) mais le mois précédent à été fortement revu à la baisse (-7,8 % en un mois conte -6,4 % en première estimation) et les commandes ont été boostées par des gros tickets (construction navale, aéronautique). En excluant ce type de contrat, les nouvelles commandes sont encore en baisse, avec -0,5 % sur le mois.
Comme le montre le graphique ci-dessus, les entrées de commandes sont orientées à la baisse depuis le printemps dernier et la tendance s’est accentuée sur les derniers mois. Au niveau des grands secteurs, les résultats sont particulièrement mauvais depuis l’été pour les biens d’équipement (-10,5 % entre juin et octobre). Les biens intermédiaires (-3,2 %) et les biens de consommation non durables souffrent aussi (-1,2 % et -1,6 %).
L’industrie européenne souffre à la fois d’un recul de la demande interne (-4,2 % depuis juin), mais les marchés à l’export sont aussi en contraction avec une perte de 5,4 % des commandes en provenance de l’extérieur de la zone euro.
Ces données sont compatibles à la fois avec un ralentissement économique mondial, avec un commerce international qui s’essouffle, avec une récession en zone euro, et avec une demande en baisse notable pour l'investissement. En revanche, la consommation résiste encore du point de vue de ces données.
Comme le montre le graphique ci-dessus, les entrées de commandes sont orientées à la baisse depuis le printemps dernier et la tendance s’est accentuée sur les derniers mois. Au niveau des grands secteurs, les résultats sont particulièrement mauvais depuis l’été pour les biens d’équipement (-10,5 % entre juin et octobre). Les biens intermédiaires (-3,2 %) et les biens de consommation non durables souffrent aussi (-1,2 % et -1,6 %).
L’industrie européenne souffre à la fois d’un recul de la demande interne (-4,2 % depuis juin), mais les marchés à l’export sont aussi en contraction avec une perte de 5,4 % des commandes en provenance de l’extérieur de la zone euro.
Ces données sont compatibles à la fois avec un ralentissement économique mondial, avec un commerce international qui s’essouffle, avec une récession en zone euro, et avec une demande en baisse notable pour l'investissement. En revanche, la consommation résiste encore du point de vue de ces données.