Compte tenu de l’encours de dettes obligataires publiques des PIGS, soit 270 milliards € pour la Grèce, 90 milliards € pour l’Irlande et 104 milliards € pour le Portugal, les achats effectués par la Banque Centrale Européenne (BCE) depuis mai dernier en font un acteur majeur du marché des obligations des pays périphériques de la zone euro.
La BCE a acheté depuis le printemps dernier pour 76,5 milliards € d’obligations de ces états (pas d’achat sur la dette espagnole). Rappelons que ces achats sont « stérilisés », donc elle ne fait pas tourner la planche à billet, à la différence de la Fed. Elle détient donc 16,4 % des obligations des trois pays les plus fragilisés par la crise de la dette publique en zone euro. Ceci en fait probablement le plus gros acteur individuel sur ce marché. De plus, comme les dettes publiques de ces états peuvent être utilisés comme collatéraux (garanties) dans les opérations de refinancement des banques, ceci a pour effet d’augmenter un peu plus l’importance de la Banque Centrale Européenne.
Ainsi, malgré les réticences importantes concernant ce programme (notamment du « clan » Axel Weber), avec une absence d’unanimité au sein du Comité des Gouverneurs, l’intervention a participé à contenir la crise. Une preuve supplémentaire que cette banque centrale n’est pas aussi obtuse que beaucoup le pense.
Désormais, elle souhaite sortir de ce rôle d’« acheteur en dernier ressort ». Différents banquiers centraux, notamment des « colombes » (par opposition aux faucons du clan Weber), ont souligné que ce n’est pas la vocation de la BCE.
C’est pour permettre au fonds européen EFSF d’assumer ce rôle, en plus de la nécessité de couvrir les besoins potentiellement très importants de l’Espagne, que des discussions ont lieu sur une augmentation de la capacité d’invention du fonds. Actuellement le maximum est de 750 milliards €, dont 440 milliards garantis par les États membres de la zone euro. L’idée serait de le porter à 1 000 milliards € au total ou alors d’augmenter sa possibilité d’emprunter avec la notation AAA.
Ainsi, malgré les réticences importantes concernant ce programme (notamment du « clan » Axel Weber), avec une absence d’unanimité au sein du Comité des Gouverneurs, l’intervention a participé à contenir la crise. Une preuve supplémentaire que cette banque centrale n’est pas aussi obtuse que beaucoup le pense.
Désormais, elle souhaite sortir de ce rôle d’« acheteur en dernier ressort ». Différents banquiers centraux, notamment des « colombes » (par opposition aux faucons du clan Weber), ont souligné que ce n’est pas la vocation de la BCE.
C’est pour permettre au fonds européen EFSF d’assumer ce rôle, en plus de la nécessité de couvrir les besoins potentiellement très importants de l’Espagne, que des discussions ont lieu sur une augmentation de la capacité d’invention du fonds. Actuellement le maximum est de 750 milliards €, dont 440 milliards garantis par les États membres de la zone euro. L’idée serait de le porter à 1 000 milliards € au total ou alors d’augmenter sa possibilité d’emprunter avec la notation AAA.