En 2007, la pauvreté a progressé en Paca. Le taux (dit taux à 60 %, qui est généralement pris pour référence) passe en effet de 15,5 % des ménages de la région en 2006 à 15,8 % en 2007. Ceci place la région Paca au-dessus de la moyenne nationale (13,4 %) mais somme toute loin des régions les plus mal classées : Languedoc-Roussillon à 18,7 et Corse à 20,4 %. La progression de la pauvreté est légèrement supérieure à celle observée au niveau des régions françaises entre 2006 et 2007 (+0,2 % contre +0,3 % en Paca).
La pauvreté touche en priorité les jeunes, avec un taux à 23 % pour les moins de 19 ans et à 18 % pour les 18-29 ans. La hausse est d’ailleurs principalement concentrée sur eux. Toutefois, quelque soit la classe d’âge, les taux de pauvreté en Paca sont supérieurs aux moyennes nationales (cf. graphique), y compris pour les retraités.
Au niveau du type de ménages, les familles monoparentales restent en « tête » de la pauvreté en région Paca, avec 32,1 % des ménages touchés. Pour ces catégories, l’écart avec la moyenne nationale (29,9 %) est sensible. On note que les célibataires sont plus confrontés à la pauvreté que les couples (influence du veuvage chez les personnes âgées).
Sans faire de projection, la dégradation progressive de la situation sur le marché du travail en 2008 et 2009 a vraisemblablement conduit à faire progresser la pauvreté dans la tranche 18-29 ans et des 30-64 ans. De plus, pour les publics fragiles (familles monoparentales ou femmes seules), il n’y a pas eu de mouvement susceptible de modifier la situation de 2007. De même pour les retraités, la situation en termes de revenus (et donc de pauvreté monétaire) est restée globalement inchangée.
Au niveau du type de ménages, les familles monoparentales restent en « tête » de la pauvreté en région Paca, avec 32,1 % des ménages touchés. Pour ces catégories, l’écart avec la moyenne nationale (29,9 %) est sensible. On note que les célibataires sont plus confrontés à la pauvreté que les couples (influence du veuvage chez les personnes âgées).
Sans faire de projection, la dégradation progressive de la situation sur le marché du travail en 2008 et 2009 a vraisemblablement conduit à faire progresser la pauvreté dans la tranche 18-29 ans et des 30-64 ans. De plus, pour les publics fragiles (familles monoparentales ou femmes seules), il n’y a pas eu de mouvement susceptible de modifier la situation de 2007. De même pour les retraités, la situation en termes de revenus (et donc de pauvreté monétaire) est restée globalement inchangée.