Alors que l’euro s’est très nettement déprécié sur les dernières semaines, à la fois contre le dollar mais aussi les principales devises mondiales (yen, livre sterling), les Hedge Funds américains* voient leur positions devenir de plus en plus profitables.
Pour la troisième semaine consécutive, la pression spéculative à la baisse sur l’euro a atteint un record face au dollar (EUR/USD). Les positions nettes* enregistrées par les autorités américaines de régulation sont désormais à -155 197 contrats contre -138 909 la semaine précédente (précédent record). Ce résultat illustre que l’on compte 6 fois plus de positions pariant sur une baisse de la parité (positions vendeuses ou shorts) que de positions pariant sur une hausse de l’EUR/USD (positions acheteuses ou longues).
Ceci représente un montant jamais vu de 23,1 milliards d’euros de positions vendeuses. Au vu des niveaux inédits actuellement enregistrés, les grands fonds d’investissement américains tablent sur une crise grave et durable de la zone euro plombant encore plus fortement l’euro.
L’ampleur des positions à la baisse ne cesse de se renforcer depuis le printemps 2011. Le taux de change euro-dollar n’a, dans un premier temps, pas franchement suivi mais désormais la spéculation est devenue très profitable (-12,3 % de baisse entre juin 2011 et mi-janvier 2012).
Les paris des Hedge Funds sont conforment aux écarts de fondamentaux macroéconomiques et financiers entre zone euro et Etats-Unis surtout en termes de perspectives de croissance, de stabilité financière et de taux réels.
Pour accéder à l’ensemble des graphiques sur les positions spéculatives pour le forex depuis 1999, vous pouvez consulter notre rubrique dédiée. Voir aussi les positions spéculatives pour les matières premières agricoles ainsi que pour l’or et le pétrole.
* On ne considère ici que les positions dites spéculatives, soit selon la classification usuelle les positions non-commerciales et futures only. Les positions peuvent être shorts (à la vente) ou longues (à l’achat). La différence longues-shorts donne la position nette.
Pour la troisième semaine consécutive, la pression spéculative à la baisse sur l’euro a atteint un record face au dollar (EUR/USD). Les positions nettes* enregistrées par les autorités américaines de régulation sont désormais à -155 197 contrats contre -138 909 la semaine précédente (précédent record). Ce résultat illustre que l’on compte 6 fois plus de positions pariant sur une baisse de la parité (positions vendeuses ou shorts) que de positions pariant sur une hausse de l’EUR/USD (positions acheteuses ou longues).
Ceci représente un montant jamais vu de 23,1 milliards d’euros de positions vendeuses. Au vu des niveaux inédits actuellement enregistrés, les grands fonds d’investissement américains tablent sur une crise grave et durable de la zone euro plombant encore plus fortement l’euro.
L’ampleur des positions à la baisse ne cesse de se renforcer depuis le printemps 2011. Le taux de change euro-dollar n’a, dans un premier temps, pas franchement suivi mais désormais la spéculation est devenue très profitable (-12,3 % de baisse entre juin 2011 et mi-janvier 2012).
Les paris des Hedge Funds sont conforment aux écarts de fondamentaux macroéconomiques et financiers entre zone euro et Etats-Unis surtout en termes de perspectives de croissance, de stabilité financière et de taux réels.
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* On ne considère ici que les positions dites spéculatives, soit selon la classification usuelle les positions non-commerciales et futures only. Les positions peuvent être shorts (à la vente) ou longues (à l’achat). La différence longues-shorts donne la position nette.
