Le taux d’épargne des ménages en France au premier trimestre 2011 est en légère baisse, à 15,9 % du revenu disponible brut (RDB), contre 16,1 % au T4 2010 (fortement revu à la hausse sur la fin 2010). Le taux d’épargne financière suit le mouvement, à 6,6 % du RDB (épargne restant après investissement, notamment immobilier). Le niveau d’épargne des français est proche de la moyenne des 20 dernières années.
Le recul du taux d’épargne est assez logique, la consommation s’étant très bien tenue au T1 2011. Cependant, le revenu disponible des ménages français (RDB) a aussi connu une évolution plutôt dynamique, avec +0,9 % pour le montant global (+0,7 % pour le RDB par tête). Ce résultat est meilleur que ce que nous attendions. Ceci a permit de limiter la baisse de l’épargne pour financer la consommation.
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
Au niveau du RDB, la progression est stabilisée depuis mi-2010. La progression est assez bien répartie entre les différents postes de revenus. La masse salariale est en hausse de +1,1 % par trimestre (195 milliards € sur le trimestre), les prestations sociales y compris en nature de 1,0 % (168 milliards €) et les revenus des entrepreneurs de +1,2 % (99 milliards €). On notera que l’Etat profite de cette croissance des revenus, avec une hausse de 1,4 % des impôts et cotisations sociales prélevés. Au final, le revenu disponible brut pour l’ensemble des ménages atteint sur le premier trimestre 419 milliards € (ajusté), en hausse de 3,2 % sur un an.
Le recul du taux d’épargne est assez logique, la consommation s’étant très bien tenue au T1 2011. Cependant, le revenu disponible des ménages français (RDB) a aussi connu une évolution plutôt dynamique, avec +0,9 % pour le montant global (+0,7 % pour le RDB par tête). Ce résultat est meilleur que ce que nous attendions. Ceci a permit de limiter la baisse de l’épargne pour financer la consommation.
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Au niveau du RDB, la progression est stabilisée depuis mi-2010. La progression est assez bien répartie entre les différents postes de revenus. La masse salariale est en hausse de +1,1 % par trimestre (195 milliards € sur le trimestre), les prestations sociales y compris en nature de 1,0 % (168 milliards €) et les revenus des entrepreneurs de +1,2 % (99 milliards €). On notera que l’Etat profite de cette croissance des revenus, avec une hausse de 1,4 % des impôts et cotisations sociales prélevés. Au final, le revenu disponible brut pour l’ensemble des ménages atteint sur le premier trimestre 419 milliards € (ajusté), en hausse de 3,2 % sur un an.
Comme prévu, l’inflation a réduit la progression des revenus réels. Toutefois, le pouvoir d’achat des ménages en France (RDB corrigé de l’évolution des prix) ne recule pas, les revenus d’activités (salaires et EBE) croissant rapidement. Le pouvoir d’achat par tête progresse ainsi de +0,1 % sur le trimestre (ce qui est certes faible). Sur un an, le pouvoir d’achat progresse très mollement (+0,8 % par tête) mais reste en positif.
Impacts économiques
Le pouvoir d’achat souffre du regain de l’inflation mais ne se trouve pas dans une situation comparable à celle de 2008, où les pertes de pouvoir d’achat furent conséquentes. La bonne tenue des revenus d’activité permet de limiter la casse. Comme les perspectives sont positives à court terme pour les créations d’emploi et que la modération salariale reste limitée, ce mouvement devrait persister. Une bonne nouvelle pour la consommation.
Impacts économiques
Le pouvoir d’achat souffre du regain de l’inflation mais ne se trouve pas dans une situation comparable à celle de 2008, où les pertes de pouvoir d’achat furent conséquentes. La bonne tenue des revenus d’activité permet de limiter la casse. Comme les perspectives sont positives à court terme pour les créations d’emploi et que la modération salariale reste limitée, ce mouvement devrait persister. Une bonne nouvelle pour la consommation.