Les immatriculations de véhicules neufs sont en train de se contracter en France. Le repli a débuté en janvier et s’est accentué en avril. Les nouvelles immatriculations sont tombées à 178 000 en avril, contre 235 500 en décembre dernier soit une baisse de 24 % en l’espace d’un trimestre.
Bien évidemment, la diminution des primes à la casse mais aussi des acheteurs désormais moins nombreux, sont au cœur de ce mouvement. On observe d’ailleurs la même chose en Allemagne, où la correction par rapport au pic atteint 35 % en avril (repli commencé dès mi-2009).
Ceci contribue à noircir un peu plus le tableau concernant la consommation des ménages en Europe. Outre le sauvetage du secteur automobile, le boost temporaire sur les ventes de voitures a eu pour effet de stimuler les dépenses des ménages en biens durables et donc de limiter le recul de l’activité économique dans la zone.
Toutefois, il ne s’agit que d’un report dans le temps. Ainsi, sur le premier semestre 2010, la chute des achats de voitures par les ménages va avoir un effet négatif sur le PIB. Les chiffres de croissance vont donc en pâtir, alors que les marchés financiers sont toujours assez nerveux. Au final, ceci pousse à douter de la capacité de la zone euro de retrouver rapidement une croissance proche de son potentiel (entre 1 ½ et 2 %) mais aussi de ne pas connaître à horizon 2-3 mois une correction sur les marchés actions.
Bien évidemment, la diminution des primes à la casse mais aussi des acheteurs désormais moins nombreux, sont au cœur de ce mouvement. On observe d’ailleurs la même chose en Allemagne, où la correction par rapport au pic atteint 35 % en avril (repli commencé dès mi-2009).
Ceci contribue à noircir un peu plus le tableau concernant la consommation des ménages en Europe. Outre le sauvetage du secteur automobile, le boost temporaire sur les ventes de voitures a eu pour effet de stimuler les dépenses des ménages en biens durables et donc de limiter le recul de l’activité économique dans la zone.
Toutefois, il ne s’agit que d’un report dans le temps. Ainsi, sur le premier semestre 2010, la chute des achats de voitures par les ménages va avoir un effet négatif sur le PIB. Les chiffres de croissance vont donc en pâtir, alors que les marchés financiers sont toujours assez nerveux. Au final, ceci pousse à douter de la capacité de la zone euro de retrouver rapidement une croissance proche de son potentiel (entre 1 ½ et 2 %) mais aussi de ne pas connaître à horizon 2-3 mois une correction sur les marchés actions.