Par rapport à l’estimation flash de janvier 2011, la publication définitive de l’inflation par Eurostat est revue à la baisse. Le taux d’inflation en zone euro en janvier 2011 ressort à +2,3 % sur un an (+2,4 % pour le flash). L’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation) remonte à +1,1 % sur un an (+1 % en décembre). Les prix à la consommation en zone euro subissent de plain fouet le choc lié à la hausse des cours des matières premières. Toutefois, la tendance de fond reste encore faible et stable.
Les prix de l’énergie progressent de +12 % sur un an , la plus forte hausse depuis mi-2008 lorsque le baril avait frôlé les 150 $ à Londres. Pour l’alimentaire, l’impact inflationniste reste limité, la hausse des prix n’étant que de 1,9 % sur un an en janvier (et encore ceci inclut les prix du tabac).
Les prix de l’énergie progressent de +12 % sur un an , la plus forte hausse depuis mi-2008 lorsque le baril avait frôlé les 150 $ à Londres. Pour l’alimentaire, l’impact inflationniste reste limité, la hausse des prix n’étant que de 1,9 % sur un an en janvier (et encore ceci inclut les prix du tabac).
Hormis, ces deux catégories, les prix sont très sages dans les services et les biens manufacturés. Ceci montre qu’une contagion de l’ensemble des prix est encore invisible. L’inflation sous-jacente en zone euro reste autour de 1 % depuis maintenant 16 mois. Les effets de second tour et la contamination de la boucle prix-salaires restent (pour l’instant) des vues de l’esprit. En revanche, l’impact négatif sur le pouvoir d’achat des ménages est une réalité.
Les écarts d’inflation entre grands pays de la zone euro sont faibles (Allemagne 2 % ; France et Italie 1,9 %), sauf pour l’Espagne ou l’inflation touche 3 %. Encore un élément qui va accentuer la hausse du misery index dans ce pays.
Les écarts d’inflation entre grands pays de la zone euro sont faibles (Allemagne 2 % ; France et Italie 1,9 %), sauf pour l’Espagne ou l’inflation touche 3 %. Encore un élément qui va accentuer la hausse du misery index dans ce pays.