Les échanges liés aux commerce extérieur de la France* en novembre 2010 ont fortement rebondit. Les exportations progressent d’un exceptionnel 8,6 % sur le mois tandis que les importations prennent 8,2 % d’un coup. Comme le montre le graphique ci-dessous, il s’agit bien entendu d’une correction post-grèves, avec aussi des révisions à la baisse sur les échanges pour les mois d’août et octobre.
Au final, les exportations reviennent à un total de 35,0 milliards €. Toutefois, les mauvais résultats des mois précédant vont peser sur le T4 2010, l’acquis de croissance pour les exportations françaises étant de +1,1 % contre une hausse de près de 7 % sur le T3 2010. Du côté des importations totales, elles remontent à 38,9 milliards €, plus haut niveau depuis fin 2008.
Au final, la conjugaison des deux fortes hausses sur le mois de novembre fait que le déficit commercial est resté quasiment inchangé en novembre, à 3,9 milliards € contre 3,7 milliards € en octobre.
Au final, la conjugaison des deux fortes hausses sur le mois de novembre fait que le déficit commercial est resté quasiment inchangé en novembre, à 3,9 milliards € contre 3,7 milliards € en octobre.
Au final, la contribution du commerce extérieur français à la croissance au T4 2010 sera selon toute vraisemblance positive (autour de +0,5 %). Au T3 2010, les échanges ont retiré à la croissance du PIB de la France -0,4 point de croissance.
A noter que les exportations ont été boostées par les ventes de matériels de transport (aéronautique et automobile). Ces gros tickets peuvent entraîner une volatilité conséquente chaque mois et décembre pourrait être en baisse. Au niveau des zones géographiques, le déficit s’est légèrement réduit avec l’Asie et l’Union européenne mais pas avec les pays producteurs de pétrole (reprise des importations d’hydrocarbures).
* Données corrigées des variations saisonnières et en valeur
A noter que les exportations ont été boostées par les ventes de matériels de transport (aéronautique et automobile). Ces gros tickets peuvent entraîner une volatilité conséquente chaque mois et décembre pourrait être en baisse. Au niveau des zones géographiques, le déficit s’est légèrement réduit avec l’Asie et l’Union européenne mais pas avec les pays producteurs de pétrole (reprise des importations d’hydrocarbures).
* Données corrigées des variations saisonnières et en valeur