En novembre 2010, le crédit bancaire aux entreprises en France est toujours sans force. L’encours total progresse certes de 2,1 % ( à 779,4 milliards €) après 1,9 %, mais le flux de nouveaux crédits ne bouge quasiment pas à 234,3 milliards € (cumul 12 mois) en novembre 2010. Ce niveau de nouveaux prêts aux entreprises est faible au regard des résultats observés entre 2005 et 2008. Le flux reste scotché à un bas niveau. La différence est très frappante entre les résultats pour les entreprises et le dynamisme du crédit aux ménages, surtout du crédit immobilier en France.
Concernant les taux d’intérêt sur les nouveaux crédits aux entreprises , la remontée est toujours en place. Le taux d’intérêt moyen, pour un nouveau crédit obtenu par une entreprise française, progresse à 3,07 % en novembre 2010 au plus haut depuis fin 2009. La remontée passée est principalement imputable aux gros crédits (cf. graphique). La hausse des taux des obligations d’État se transmet dans le crédit aux entreprises. Là encore, une situation très différente de celle observée pour les taux des prêts immobiliers.
Cette dynamique de la dette bancaire en France est plutôt une bonne nouvelle. En effet, l’endettement des entreprises françaises est très élevé et un recours plus important au crédit pourrait présenter un risque non négligeable de surendettement.
Cette dynamique de la dette bancaire en France est plutôt une bonne nouvelle. En effet, l’endettement des entreprises françaises est très élevé et un recours plus important au crédit pourrait présenter un risque non négligeable de surendettement.