Les étrangers sont toujours très demandeurs de dette des États-Unis. Le [flux d’investissement net dans la dette long terme américaine (publique+privée) en novembre 2010]b est vigoureux, avec +81,9 milliards $ sur le mois. Comme le montre le graphique ci-contre, le flux net fluctue autour de +80 milliards $ par mois en 2010, soit à peine moins qu’avant la récession de 2008-2009. Toutefois, à la différence de la période pré-crise, les obligations d’État US drainent la quasi-totalité des investissements étrangers (quasiment plus rien pour les dettes obligataires de Fannie Mae et Freddie Mac et pas grand-chose pour la dette privée).
Ceci fait le lien avec ce qui nous écrivions hier au sujet du financement du déficit budgétaire des USA. Il y a bien une situation déséquilibrée avec un déficit persistant et un niveau de dette dépassant les 100 % du PIB d’ici à 2012. Malgré tout, la demande étrangère est forte pour les obligations d’État américaines (Treasuries : T-bonds et T-notes).
Ceci fait le lien avec ce qui nous écrivions hier au sujet du financement du déficit budgétaire des USA. Il y a bien une situation déséquilibrée avec un déficit persistant et un niveau de dette dépassant les 100 % du PIB d’ici à 2012. Malgré tout, la demande étrangère est forte pour les obligations d’État américaines (Treasuries : T-bonds et T-notes).
Au niveau des pays détenteurs d’obligations publiques américaines, la Chine a stabilisé son encours de Treasuries, conséquence de la fin du change fixe entre le yuan et le dollar US en juillet 2009. Même si l’appréciation du yuan par rapport au dollar est lente et modérée, ce mouvement permet à la Chine de ne plus investir massivement ses réserves de changes colossales (près de 3 trillions $ fin 2010) en dettes américaines. Elle peut ainsi investir plus largement sur d’autres régions (la zone euro et les PIGS par exemple).
En revanche, l’encours total continue de progresser de façon robuste au Japon et on note que le Royaume-Uni a vu sa position exploser en 2010. Avec le couple Canada-Suisse, ces trois zones contribuent fortement à la demande mondiale pour la dette obligataire des USA.
En revanche, l’encours total continue de progresser de façon robuste au Japon et on note que le Royaume-Uni a vu sa position exploser en 2010. Avec le couple Canada-Suisse, ces trois zones contribuent fortement à la demande mondiale pour la dette obligataire des USA.
