Les prix à la consommation en France progressent de 2,5 % sur un an en décembre 2011, rythme inchangé par rapport à novembre. L’inflation est sur un pic cyclique, au plus haut depuis octobre 2008. Comparée à la moyenne des 10 dernières années (1,7 %), la variation est plus marquée mais reste nettement inférieure aux sommets de l’été 2008 (pic à +3,6 %).
Dans la grande distribution, les prix sont en hausse de 3,7 % sur un an, niveau d’inflation inédit depuis 2008. Les produits de grande consommation subissent plus fortement l’influence des matières premières.
Sur un an, les prix des produits énergétiques et de l’alimentation (respectivement +9,3 % et +3,3 % y compris tabac) sont les principaux responsables de l’accélération des prix. Les cours des matières premières sont certes stables sur les derniers mois mais l’écart avec les cours de l’année dernière restent conséquent (supérieur à 17 % pour le pétrole Brent).
Sur les trois derniers mois, l’augmentation de l’inflation sous-jacente en France (hors énergie et alimentation) a commencé. Le niveau atteint désormais +1,5 % sur un an (estimation gecodia.fr à partir de données Insee) contre +1,4 % en novembre et +1,1 % en octobre. Il s’agit de la plus forte progression depuis l’été 2009.
Cette accélération est provoquée principalement par la hausse des prix des services. Ceci n’inclue pas encore le changement de TVA ou bien la traditionnelle réévaluation des prix de janvier.
A compter de janvier 2012, l’augmentation de la TVA réduite de 5,5 % à 7 % sur une part importante du panier moyen des ménages (transport, hôtellerie & restauration, entretien du logement, loisirs) va pousser un peu plus haut l’inflation sous-jacente. Compte tenu des résultats de fin 2011, l’impact serait plus fort que nous l’attendions précédemment et l’inflation sous-jacente dépasserait 1,7 %. Cette mesure s’installerait alors à un niveau élevé comparé aux 20 dernières années.
Toutefois, en tablant sur une stabilité des cours des matières premières dans les prochains mois, l’inflation totale refluera tout de même. Cet effet l’emporterait sur celui de la TVA mais le recul sera plus graduel que précédemment estimé, limitant donc les gains de pouvoir d’achat. La consommation des ménages n’aura donc pas de soutien sur ce plan.
En revanche, l'inflation en Allemagne (+2,1 % en décembre) va refluer plus rapidement. Le mouvement est d'ailleurs déjà visible sur la fin 2011. Ceci va accentuer l'écart de performance entre les deux plus importantes économies de la zone euro, le consommateur allemand étant moins bridé (marché du travail porteur, salaires réels mieux orientés).
Dans la grande distribution, les prix sont en hausse de 3,7 % sur un an, niveau d’inflation inédit depuis 2008. Les produits de grande consommation subissent plus fortement l’influence des matières premières.
Sur un an, les prix des produits énergétiques et de l’alimentation (respectivement +9,3 % et +3,3 % y compris tabac) sont les principaux responsables de l’accélération des prix. Les cours des matières premières sont certes stables sur les derniers mois mais l’écart avec les cours de l’année dernière restent conséquent (supérieur à 17 % pour le pétrole Brent).
Sur les trois derniers mois, l’augmentation de l’inflation sous-jacente en France (hors énergie et alimentation) a commencé. Le niveau atteint désormais +1,5 % sur un an (estimation gecodia.fr à partir de données Insee) contre +1,4 % en novembre et +1,1 % en octobre. Il s’agit de la plus forte progression depuis l’été 2009.
Cette accélération est provoquée principalement par la hausse des prix des services. Ceci n’inclue pas encore le changement de TVA ou bien la traditionnelle réévaluation des prix de janvier.
A compter de janvier 2012, l’augmentation de la TVA réduite de 5,5 % à 7 % sur une part importante du panier moyen des ménages (transport, hôtellerie & restauration, entretien du logement, loisirs) va pousser un peu plus haut l’inflation sous-jacente. Compte tenu des résultats de fin 2011, l’impact serait plus fort que nous l’attendions précédemment et l’inflation sous-jacente dépasserait 1,7 %. Cette mesure s’installerait alors à un niveau élevé comparé aux 20 dernières années.
Toutefois, en tablant sur une stabilité des cours des matières premières dans les prochains mois, l’inflation totale refluera tout de même. Cet effet l’emporterait sur celui de la TVA mais le recul sera plus graduel que précédemment estimé, limitant donc les gains de pouvoir d’achat. La consommation des ménages n’aura donc pas de soutien sur ce plan.
En revanche, l'inflation en Allemagne (+2,1 % en décembre) va refluer plus rapidement. Le mouvement est d'ailleurs déjà visible sur la fin 2011. Ceci va accentuer l'écart de performance entre les deux plus importantes économies de la zone euro, le consommateur allemand étant moins bridé (marché du travail porteur, salaires réels mieux orientés).