L’inflation en France a atteint +1,8 % sur un an en novembre 2010, après une progression de +1,6 % en novembre de l’indice des prix. Les prix dans la grande distribution se sont à nouveau contractés, -0,2 % sur un an. Il s’agit du 14e mois consécutif de recul (attention changement d’indice de référence pour l’indice de prix pour la grande distribution étendue).
En moyenne, les prix à la consommation en France ont progressé de 1,5 % en 2010 par rapport à 2009 (inflation : +0,1 % en 2009 et +2,8 % en 2008). L'inflation sous-jacente a été de +1 %.
Après une remontée fin 2009 et début 2010, l’inflation est sur un plateau depuis le printemps dernier. La petite poussée actuelle n’est pas, selon nous, annonciatrice d’une flambée plus forte dans les mois à venir. L’inflation totale reste sous l’influence des prix des matières premières. Les prix de l’énergie progressent respectivement de +12,5 % sur un an et ceux de l’alimentation de +1,6 % en décembre 2010. Dans le premier cas, en prenant pour hypothèse que les cours du pétrole resteront entre 80 et 100 $/b dans les prochains mois, l’impact inflationniste va se dissiper d’ici au printemps. Dans le deuxième cas, les cours des produits agricoles s’étant envolés en juillet 2010, ce sera plus long à digérer. L’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat sera limité (attention : hypothèse d’un pétrole stable).
En moyenne, les prix à la consommation en France ont progressé de 1,5 % en 2010 par rapport à 2009 (inflation : +0,1 % en 2009 et +2,8 % en 2008). L'inflation sous-jacente a été de +1 %.
Après une remontée fin 2009 et début 2010, l’inflation est sur un plateau depuis le printemps dernier. La petite poussée actuelle n’est pas, selon nous, annonciatrice d’une flambée plus forte dans les mois à venir. L’inflation totale reste sous l’influence des prix des matières premières. Les prix de l’énergie progressent respectivement de +12,5 % sur un an et ceux de l’alimentation de +1,6 % en décembre 2010. Dans le premier cas, en prenant pour hypothèse que les cours du pétrole resteront entre 80 et 100 $/b dans les prochains mois, l’impact inflationniste va se dissiper d’ici au printemps. Dans le deuxième cas, les cours des produits agricoles s’étant envolés en juillet 2010, ce sera plus long à digérer. L’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat sera limité (attention : hypothèse d’un pétrole stable).
Du côté de l’inflation sous-jacente hors énergie et alimentation, on a pas de hausse marquée en France. Les hausses de prix restent stables tant pour les services que pour les biens manufacturés hors textile (cf. graphique). L’inflation sous-jacente en France ne bouge pas depuis 4 trimestres (+1 % sur un an en décembre). On est très loin d’observer une contagion de la poussée des matières premières aux autres catégories de biens de consommation.