L’inflation en France en septembre 2011 reste stable, à +2,2 % sur un an. En revanche, les prix dans la grande distribution accélèrent, à +3,1 % sur un an (+2,8 % en août).
La hausse des prix à la consommation est donc toujours sur un rythme élevé, au plus haut depuis mi-2008. Comme sur les derniers mois, l’inflation est principalement poussée par les cours des matières premières. Les prix de l’énergie progressent de +12,1 % sur un an et ceux de l’alimentation de 3,1 %. Les hausses passées des cours sur les marchés financiers ont mis plus de temps à se diffuser dans l’appareil de production que l’énergie mais désormais l’alimentation est en pleine poussée inflationniste.
En revanche, du côté de l’inflation sous-jacente hors énergie et alimentation, l’inflation s’est réduite à +1 % sur un an (estimation gecodia.fr à partir de données Insee) contre +1,1 % en août. Pour cette catégorie, la hausse des prix reste autour de +1 % depuis fin 2009.
Pourquoi est-ce important ?
L’ absence de contagion aux prix sous-jacentes est une bonne nouvelle. Toutefois, les prix les plus sensibles, ceux qui jouent le plus dans la confiance des ménages sont les prix de l’énergie et les prix dans la grande distribution (influencée principalement par l’alimentaire).
Pour l’instant, le contexte inflationniste est donc plutôt défavorable à la consommation. Même si les gains de pouvoir d’achat depuis le début de l’année sont corrects, l’inflation ressentie devrait progresser et limiter la propension à consommer.
Toutefois, en prenant pour hypothèse une stabilité des cours des matières premières sur les prochains mois, l’inflation refluerait graduellement. On peut même envisager des baisses, notamment pour le pétrole, compte tenu du contexte économique pré-récessionniste. Dans ce cas, l’inflation pourrait rapidement retomber, à l’instar de ce qui fut observé fin 2008-début 2009, boostant le pouvoir d’achat.
La hausse des prix à la consommation est donc toujours sur un rythme élevé, au plus haut depuis mi-2008. Comme sur les derniers mois, l’inflation est principalement poussée par les cours des matières premières. Les prix de l’énergie progressent de +12,1 % sur un an et ceux de l’alimentation de 3,1 %. Les hausses passées des cours sur les marchés financiers ont mis plus de temps à se diffuser dans l’appareil de production que l’énergie mais désormais l’alimentation est en pleine poussée inflationniste.
En revanche, du côté de l’inflation sous-jacente hors énergie et alimentation, l’inflation s’est réduite à +1 % sur un an (estimation gecodia.fr à partir de données Insee) contre +1,1 % en août. Pour cette catégorie, la hausse des prix reste autour de +1 % depuis fin 2009.
Pourquoi est-ce important ?
L’ absence de contagion aux prix sous-jacentes est une bonne nouvelle. Toutefois, les prix les plus sensibles, ceux qui jouent le plus dans la confiance des ménages sont les prix de l’énergie et les prix dans la grande distribution (influencée principalement par l’alimentaire).
Pour l’instant, le contexte inflationniste est donc plutôt défavorable à la consommation. Même si les gains de pouvoir d’achat depuis le début de l’année sont corrects, l’inflation ressentie devrait progresser et limiter la propension à consommer.
Toutefois, en prenant pour hypothèse une stabilité des cours des matières premières sur les prochains mois, l’inflation refluerait graduellement. On peut même envisager des baisses, notamment pour le pétrole, compte tenu du contexte économique pré-récessionniste. Dans ce cas, l’inflation pourrait rapidement retomber, à l’instar de ce qui fut observé fin 2008-début 2009, boostant le pouvoir d’achat.
