Le salaire moyen en France a progressé faiblement au T3 2010. L’indice du salaire mensuel de base (SMB) est en hausse de 1,7 % sur un an. Non seulement, la progression s’affaiblit continûment depuis fin 2008 mais surtout il s’agit de la plus faible hausse enregistrée depuis 2000. Les salariés du privé sont donc confrontés à une modération salariale de plus en plus installée.
Concernant les secteurs, tous (services, industrie et construction) évoluent globalement sur un rythme proche (+1,7 % sauf construction +1,8 %) mais la trajectoire sur les derniers trimestres est assez différente pour la construction (coup de frein nettement plus fort). La forte crise dans ce secteur s’est traduit par un effondrement des mises en chantier et de l’emploi en 2009-2009. Or, malgré la reprise du marché immobilier, on n’observe pour l’instant aucun décollage pour la construction de logement ou de locaux en France. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant de voir l’emploi dans ce secteur continuer à reculer au T3 2010. Le contrecoup sur les salaires est donc logique. Compte tenu du niveau de l’inflation en France, le salaire réel a stagné sur un an au T3 2010 (inflation : +1,5 %), les gains de pouvoir d’achat sont quasi-nuls
Donc, pour consommer plus en volume (ce qui compte pour la croissance), l’épargne des ménages doit reculer. Or la hausse du chômage, la confiance basse, le nécessaire effort d’assainissement budgétaire à venir et les perspectives économiques ternes forment un contexte plutôt anxiogène. Dans ces conditions, la baisse du taux d’épargne ne pourra être durable et surtout importante. Par conséquent, l’absence de gains de pouvoir d’achat du côté des salaires va pénaliser la consommation des ménages en France à court terme.
Un point qui renforce la probabilité pour la France de subir à un coup d’arrêt pour sa croissance économique cet hiver.
Concernant les secteurs, tous (services, industrie et construction) évoluent globalement sur un rythme proche (+1,7 % sauf construction +1,8 %) mais la trajectoire sur les derniers trimestres est assez différente pour la construction (coup de frein nettement plus fort). La forte crise dans ce secteur s’est traduit par un effondrement des mises en chantier et de l’emploi en 2009-2009. Or, malgré la reprise du marché immobilier, on n’observe pour l’instant aucun décollage pour la construction de logement ou de locaux en France. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant de voir l’emploi dans ce secteur continuer à reculer au T3 2010. Le contrecoup sur les salaires est donc logique. Compte tenu du niveau de l’inflation en France, le salaire réel a stagné sur un an au T3 2010 (inflation : +1,5 %), les gains de pouvoir d’achat sont quasi-nuls
Donc, pour consommer plus en volume (ce qui compte pour la croissance), l’épargne des ménages doit reculer. Or la hausse du chômage, la confiance basse, le nécessaire effort d’assainissement budgétaire à venir et les perspectives économiques ternes forment un contexte plutôt anxiogène. Dans ces conditions, la baisse du taux d’épargne ne pourra être durable et surtout importante. Par conséquent, l’absence de gains de pouvoir d’achat du côté des salaires va pénaliser la consommation des ménages en France à court terme.
Un point qui renforce la probabilité pour la France de subir à un coup d’arrêt pour sa croissance économique cet hiver.