Les transactions immobilières en France en octobre 2010 sont toujours vigoureuses. Plus particulièrement, les transactions pour les logements anciens* atteignent 51,2 milliards € (cumul août-octobre), stable par rapport à septembre. Pour les ventes de logements anciens on a retrouvé les montants de transactions des années fastes.
Pour les logements neufs**, le résultat est plus mitigé. Comme le montre le graphique ci-dessus, la tendance est plutôt à la stagnation depuis début 2010. Un résultat complètement cohérent avec ce que l’on observe du côté de la construction de logements neufs en France. Les inscritpions d'hypothèques atteignent 10,2 milliards € (cumul août-octobre). L’impact sur l’économie réelle de la demande immobilière est donc encore inexistant.
Pour les logements neufs**, le résultat est plus mitigé. Comme le montre le graphique ci-dessus, la tendance est plutôt à la stagnation depuis début 2010. Un résultat complètement cohérent avec ce que l’on observe du côté de la construction de logements neufs en France. Les inscritpions d'hypothèques atteignent 10,2 milliards € (cumul août-octobre). L’impact sur l’économie réelle de la demande immobilière est donc encore inexistant.
Bien que nous restons assez pessimistes concernant l’évolution du marché immobilier en France, les derniers résultats (cf. notre rubrique immobilier en France) pris dans leur globalité ne sont pas du tout compatibles avec un retournement à court terme. Les prémices sont encore trop tenus pour être convaincants.
Nous persistons à penser que les fondamentaux, au premier rang desquels la dégradation du pouvoir d’achat immobilier en France ou de la valorisation de l’immobilier en France ou encore un niveau d’endettement des ménages en progression constante, plaident pour une nouvelle correction immobilière d’ici à quelques trimestres.
* Ces données inclues aussi les terrains à bâtitr exonérés de TVA (5% du total) et l'immobilier d'entreprise ancien (15% du total).
** Il s'agit ici des données sur les inscriptions d'hypothèques. Selon CGEDD, dans l’ancien, les ventes ne donnent pas lieu à hypothèque, les inscriptions d’hypothèques ne portent donc que sur le neuf. Toutefois, l'ensemble du marché n'est pas compté.
Nous persistons à penser que les fondamentaux, au premier rang desquels la dégradation du pouvoir d’achat immobilier en France ou de la valorisation de l’immobilier en France ou encore un niveau d’endettement des ménages en progression constante, plaident pour une nouvelle correction immobilière d’ici à quelques trimestres.
* Ces données inclues aussi les terrains à bâtitr exonérés de TVA (5% du total) et l'immobilier d'entreprise ancien (15% du total).
** Il s'agit ici des données sur les inscriptions d'hypothèques. Selon CGEDD, dans l’ancien, les ventes ne donnent pas lieu à hypothèque, les inscriptions d’hypothèques ne portent donc que sur le neuf. Toutefois, l'ensemble du marché n'est pas compté.