Analyse et conjoncture économique de la région Bretagne
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Le crédit bancaire en Bretagne se reprend après le glissage de 2008-2009. Le crédit immobilier est au cœur de cette dynamique, tandis que le crédit investissement se stabilise.
Le crédit bancaire se reprend début 2010 dans la région Bretagne après le fort coup de frein de 2008 et 2009. Le rebond est principalement porté par le crédit immobilier, dont la hausse sur un an revient à +4,2 % en mars 2010. Ainsi, depuis novembre dernier la tendance pour l’évolution du crédit à l’habitat est à nouveau à la hausse (cf. graphique). En mars, l’encours a atteint 10,1 milliards €. Cette reprise est à relier à la reprise observée sur le marché immobilier breton. Toutefois, il faut noter que ceci profite plus au logement ancien qu’au logement neuf, donc que l’impulsion pour la croissance en est réduite.
Pour le crédit investissement (23,7 milliards € en mars 2010 en Bretagne), l’évolution est désormais stabilisée même si on n’observe pas encore de signes de reprise. Mais le maintien d’un rythme de progression de 5 % sur un an est une bonne nouvelle pour l’investissement des entreprises en Bretagne. Pour les crédits de trésorerie (mélangeant ménages et entreprises), l’évolution reste négative, avec -2,7 % en mars 2010. Mais on s’éloigne rapidement des plus bas touchés en octobre dernier (-9 %).
Au final, le flux de crédit est sur une bonne tendance en Bretagne. Toutefois, la reprise est encore trop localisée dans le crédit immobilier, lui-même trop focalisé sur l’achat de logements anciens. Ainsi, l’effet d’entraînement pour l’activité économique dans la région est actuellement faible. A suivre donc…
Au final, le flux de crédit est sur une bonne tendance en Bretagne. Toutefois, la reprise est encore trop localisée dans le crédit immobilier, lui-même trop focalisé sur l’achat de logements anciens. Ainsi, l’effet d’entraînement pour l’activité économique dans la région est actuellement faible. A suivre donc…
Bretagne Economie - Vendredi 28 Mai 2010
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L’activité dans la construction en Bretagne reste sur une trajectoire à la baisse. Aucun mouvement de reprise ne se dessine encore.
La publication d’avril 2010 des données relatives à l’activité dans la construction de logement en Bretagne conserve une tonalité négative au printemps 2010.
Les permis de construire restent en forte baisse en avril 2010. On a comptabilisé 23 484 permis sur les mois allant de mai 2009 à avril 2010 (cumul sur 12 mois), soit une baisse de 15,3 % sur un an. De même pour les mises en chantier la variation reste dans le rouge, avec -20 % en avril 2010, pour 22 640 chantiers commencés (cumul 12 mois). Comme l’illustre le graphique ci-dessous, en Bretagne, l’activité (mises en chantier) et les perspectives (permis de construire) dans la construction sont sur des tendances négatives et ne montrent pas de signal de reprise.
Les permis de construire restent en forte baisse en avril 2010. On a comptabilisé 23 484 permis sur les mois allant de mai 2009 à avril 2010 (cumul sur 12 mois), soit une baisse de 15,3 % sur un an. De même pour les mises en chantier la variation reste dans le rouge, avec -20 % en avril 2010, pour 22 640 chantiers commencés (cumul 12 mois). Comme l’illustre le graphique ci-dessous, en Bretagne, l’activité (mises en chantier) et les perspectives (permis de construire) dans la construction sont sur des tendances négatives et ne montrent pas de signal de reprise.
Cette situation cadre assez bien avec la stagnation des transactions de logements neufs fin 2009 et début 2010.
La Bretagne se comporte nettement moins bien que la moyenne nationale, où la reprise dans la construction est certes lente mais présente
Ceci vient renforcer notre jugement sur les perspectives de l’emploi salarié en Bretagne. La construction ne pourra dynamiser l’emploi à court terme dans la région, ce qui laisse seuls les services.
La Bretagne se comporte nettement moins bien que la moyenne nationale, où la reprise dans la construction est certes lente mais présente
Ceci vient renforcer notre jugement sur les perspectives de l’emploi salarié en Bretagne. La construction ne pourra dynamiser l’emploi à court terme dans la région, ce qui laisse seuls les services.
Le marché immobilier se reprend mais uniquement grâce aux transactions de logements anciens. Un bon point pour l’immobilier, moins pour la construction.
Selon le CGEDD, les transactions immobilières* en avril 2010 restent en recul en Bretagne, avec -9,8 % sur un an. Toutefois, comme le montre le graphique, les ventes de logements se redressent nettement depuis septembre 2009, la variation étant alors de -29,7 % sur un an. Au total, on a compté pour près de 6 965,4 millions € de transactions de biens immobiliers anciens et neufs.
Toutefois, entre les deux segments, l’évolution du marché diverge. Pour les logements neufs en Bretagne, les transactions restent déprimées, avec encore un recul de 15,3 % en avril 2010. Sur les derniers mois, le niveau est resté stable (cf. graphique ci-dessous).
Toutefois, entre les deux segments, l’évolution du marché diverge. Pour les logements neufs en Bretagne, les transactions restent déprimées, avec encore un recul de 15,3 % en avril 2010. Sur les derniers mois, le niveau est resté stable (cf. graphique ci-dessous).
En revanche, la reprise des ventes de logements anciens a été franche depuis l’automne 2009. La variation est revenue à -8,4 % contre -31,9 % au plus bas de 2009 (septembre). Depuis septembre, les transactions dans ce segment, ont progressé de 341 millions €. Ainsi, la reprise immobilière en Bretagne est actuellement concentrée dans les biens anciens.
Comme l’activité économique tirée de l’immobilier (la mise en chantier de logement et locaux), est principalement liée au neuf, ceci est toujours négatif pour la construction en Bretagne.
* Les données reprises ici portent sur les droits de mutations en Bretagne (neuf : taxe d’hypothèques ; ancien : taxe normale). L’assiette est reconstruite par la CGEDD. Il s’agit du montant ( le nombre fois les prix). Ces données donnent la dynamique à l’œuvre sur le marché immobilier de la Bretagne. Les données sont cumulées sur 12 mois pour être lissées.
Comme l’activité économique tirée de l’immobilier (la mise en chantier de logement et locaux), est principalement liée au neuf, ceci est toujours négatif pour la construction en Bretagne.
* Les données reprises ici portent sur les droits de mutations en Bretagne (neuf : taxe d’hypothèques ; ancien : taxe normale). L’assiette est reconstruite par la CGEDD. Il s’agit du montant ( le nombre fois les prix). Ces données donnent la dynamique à l’œuvre sur le marché immobilier de la Bretagne. Les données sont cumulées sur 12 mois pour être lissées.
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