Très bons résultats pour les PMI en Asie, notamment en Inde et en Chine. Un résultat qui a boosté le pétrole (WTI au-dessus de 84 $/b, contre 82.5 hier). Nous détaillerons ça cet après-midi.

Les banques de la zone euro ont été peu demandeuses de liquidité lors de la dernière (opération supprimée désormais) opération de refinancement de la BCE à 6 mois. Le total alloué est de 18 Md€ pour 62 banks. Une bonne nouvelle du côté du système bancaire, qui montre ainsi qu’il n’est pas trop stressé du côté du cash. Mais le grand test aura lieu en juin avec le remboursement de l’opération à 1 an de juin 2009 (près de 500 Md€).

Les banques du pays ont besoin de 43 Md€ de nouveau capital. Le ministre des finances déclare « que nos pires craintes ont été dépassées ». Toutefois, les autorités ne prévoient pas de modifier leur plan d’émission de dettes pour 2010 (20 Md€ d’obligations).

Les spreads avec les taux allemands s'écartent de nouveau aujourd'hui. Le semi-échec (liquidité à peine supérieure à l'offre, rendement exigé élevé) est mal pris. L'euro est stable par rapport au dollar (autour de 1,3485). Pas de contagion vers la dette du Portugal.

Le 7 ans émis hier (5 Md€) a été alloué à un taux de 5,9 %, soit 334 pb au dessus du niveau du Bund allemand. Dans le même temps, sur les taux 10 ans, le spread s’est aussi tendu.

Aujourd’hui, la Grèce a procédé à une émission de dette (maturité 7 ans) pour un montant de 5 Md€. L’enchère a été à peine sur-souscrite (6Md€ de demande). Ceci n’est pas forcément une très bonne nouvelle, la demande étant faiblement supérieure à l’offre.

L'agence S&P confirme sa note pour la dette publique du Royaume-Uni, avec un AAA. Toutefois, l'Outlook (la direction probable à court terme) reste négatif, ce qui souligne la fragilité de ce rating.

Selon Bloomberg, le Gouverneur de la Reserve Bank of Australia indique qu'il ne serait pas bon pour l'Australie de laisser les taux trop bas trop longtemps (actuellement taux directeur à 4 % contre 3 % au plus bas mi-2009). La hausse des prix immobiliers inquiète.

L'agence de notation a abaissé de AA à AA- sa note sur la dette publique portugaise. L'outlook est négatif. Le spread du Portugal reste pour l'instant stable, cette décision étant largement attendue. Fitch note surtout le risque de voir une croissance durablement faible, ce qui limite la capacité à supporter une dette publique élevée (dette publique prévue à 90% du PIB en 2013).

Les autorités allemandes posent trois conditions à une aide bilatérale sous forme de prêts 1/ La Grèce ne doit plus pouvoir se refinancer auprès des marchés (pas de liquidité) 2/Le FMI doit être associé 3/ Les autres États membres doivent accepter des négociations sur un nouveau dispositif destiné à contrôler les finances publiques.

En lien avec l'article d'aujourd'hui sur la vraisemblable appréciation du Yuan un très bon article de Reuters sur les conséquences de ce mouvement.

Selon Bloomberg au mois de mars, la Chine pourrait voir sa balance commerciale passée dans le rouge (8 milliards US$). Ce serait la première fois depuis début 2004. Un élément qui devrait raffermir la position des autorités chinoises sur le Yuan (pas de mouvement à court terme).

Les diverses déclarations officielles, favorables à une intervention du FMI auprès de la Grèce, font décaler les taux et l'EUR. Bund 10 ans au plus bas depuis début 2009 à 3.092%. EUR tombe à 1,3687 contre USD près de 1,38 au plus haut hier.

Selon Bloomberg S&P retire son « CreditWatch » (dégradation possible sous peu) sur la dette d'État grecque (notation inchangée : BBB+ outlook negative).

Après s'être fortement dépréciée face au dollar et l'euro, la livre revient à 0,66 pour l'USD et à 0,906 pour l'EUR.

Le plan prendra la forme de prêts directs bilatéraux si nécessaire. Pas de garantie sur la dette grecque, ni de précisions sur les montants envisagés. Les gouvernements européens restent élusifs sur les détails. Le CDS de la Grèce (pic à près de 430 pb début février) se retend légèrement ce matin (294 pb). Le spread 10 ans avec l'Allemagne reste inchangé (296 pb).

Pas de mouvements sur les taux d'État. L'USD revient à 1,3665, confirmant l'appréciation d'hier par rapport à l'EUR. Le plan d'aide pour la Grèce semble bien perçu, sans plus. La Livre sterling continue de souffrir face à l'USD et l'EUR. L'Angleterre en passe de prendre la place de la Grèce au centre des inquiétudes ?

Nette correction sur les prix du pétrole, le WTI tombe sous 79.5 $/b, en baisse de plus de 2 %. L'USD s'apprécie face à l'EUR, passant près 1,3780 à 1,3660. La livre (GBP) retrace une bonne partie du terrain perdue ce matin face à l'EUR. Les taux d'État stables en zone euro et UK ; en hausse aux US.

La forte inflation en Inde (+9,9 sur un an après 8,6 %) conjuguée aux données de la semaine dernière sur la Chine font craindre que les grands pays émergents mettent rapidement un frein à leur croissance pour éviter la surchauffe. Les actions et les matières premières en baisse.

Moody's signale que la possibilité de perdre le rating Aaa s'est substantiellement rapprochée pour ces deux pays