La consommation des ménages aux États-Unis a progressé en novembre 2010, en hausse de +0,3 % sur le mois en termes réels. Octobre a été revu à la hausse de +0,3 % à +0,5 %. Sur un an, la hausse atteint +2,8 %. A noter que la consommation de services (2/3 de la conso aux USA) s’améliore en novembre, avec +0,3 % une fois corrigée de l’inflation, soit la plus forte hausse depuis mai dernier.
En novembre 2010, la consommation totale des ménages américains a atteint 10 887 milliards $ en valeur (donnée annualisée) et le revenu disponible total 11 502 milliards $.
La consommation des ménages américains est sur un rythme de croisière plus faible qu’entre 2003 et 2006 et y restera à court terme. On est donc plutôt dans les clous par rapport à notre scénario économique pour les Etats-Unis. Il convient de garder en tête que le niveau actuel de consommation est bien en ligne avec un scénario de croissance en-dessous du potentiel cet automne et cet hiver.
En novembre 2010, la consommation totale des ménages américains a atteint 10 887 milliards $ en valeur (donnée annualisée) et le revenu disponible total 11 502 milliards $.
La consommation des ménages américains est sur un rythme de croisière plus faible qu’entre 2003 et 2006 et y restera à court terme. On est donc plutôt dans les clous par rapport à notre scénario économique pour les Etats-Unis. Il convient de garder en tête que le niveau actuel de consommation est bien en ligne avec un scénario de croissance en-dessous du potentiel cet automne et cet hiver.
Du côté du revenu des ménages américains la progression reste faible, avec seulement +0,2 % sur le mois (toujours corrigé de l’inflation). Globalement, comme le montre le graphique ci-contre, le revenu réel par tête aux USA stagne depuis mai dernier. Le mouvement actuel, positif sans plus, sur la consommation trouve sa source dans une nouvelle baisse du taux d’épargne des ménages aux USA. Il descend à 5,3 % du revenu disponible en novembre 2010 après un pic à 6,3 % en juin 2010. Ce mouvement sur l’épargne n’est pas soutenable dans un contexte de nouvelle récession immobilière aux Etats-Unis. Celle-ci va peser sur la richesse des ménages US limitant l’amélioration enregistrée sur ce plan au T3 2010.
Cependant, au-delà des mois d’hiver, des créations d’emplois aux USA faibles mais présentes, une modération salariale installée, une inflation en recul très graduel et les allègements d’impôts pour 2011 aux USA soutiendront le revenu disponible. Par conséquent, la consommation pourrait accélérer grâce au boost issu des réductions de taxes. Ainsi, la croissance de la demande interne gagnerait en force à compter du printemps 2011. C’est mieux que ce que nous anticipions jusqu’à présent (accélération en milieu d’année et non au printemps) dans nos perspectives économiques pour 2011.
Cependant, au-delà des mois d’hiver, des créations d’emplois aux USA faibles mais présentes, une modération salariale installée, une inflation en recul très graduel et les allègements d’impôts pour 2011 aux USA soutiendront le revenu disponible. Par conséquent, la consommation pourrait accélérer grâce au boost issu des réductions de taxes. Ainsi, la croissance de la demande interne gagnerait en force à compter du printemps 2011. C’est mieux que ce que nous anticipions jusqu’à présent (accélération en milieu d’année et non au printemps) dans nos perspectives économiques pour 2011.