L’ inflation aux Royaume-Uni (UK) en décembre 2010 est ressortie à +3,7 % sur un an . C’est la plus forte inflation enregistrée depuis 2008. Elle est largement au-dessus de la cible de la banque centrale (2 %) et même supérieur au plafond normalement accepté (3 %).
Parmi les grandes économies développées, le UK connaît la plus forte inflation (décembre 2010 USA : +1,5 %, zone euro +2,2 %). De plus, elle a fortement surpris les analystes qui n’attendaient « que » +3,4 %. Il faut noter que depuis près de 3 ans les prévisions, notamment de la Banque d’Angleterre (BoE), ont toujours été trop basses pour l’inflation.
Parmi les grandes économies développées, le UK connaît la plus forte inflation (décembre 2010 USA : +1,5 %, zone euro +2,2 %). De plus, elle a fortement surpris les analystes qui n’attendaient « que » +3,4 %. Il faut noter que depuis près de 3 ans les prévisions, notamment de la Banque d’Angleterre (BoE), ont toujours été trop basses pour l’inflation.
Comme partout ailleurs, la hausse des prix des matières premières est en partie responsable de la poussée. Toutefois, au Royaume-Uni, l’inflation sous-jacente est aussi particulièrement élevée. En décembre 2010, elle reste à +2,9 % sur un an (hors énergie et alimentation), au plus haut depuis septembre 2008 et avant ça le début des années 90. Inutile de préciser que la hausse de la TVA de 17,5 % à 20 % ce mois de janvier va fortement pousser vers le haut tous ces chiffres.
La politique monétaire de la BoE est toujours une politique de lutte contre la déflation. Le taux directeur reste à 0,5 % depuis début 2009 et la BoE fait du quantitative easing (200 milliards £ d’achat d’actifs, principalement des obligations publiques - GILT). Cet été, avec les craintes sur la croissance mondiale d’alors, certains membres considéreraient que plus de quantitative easing pour la BoE était nécessaire.
C’est désormais plutôt la fin de ces mesures très laxistes qui semble nécessaire. Outre les surprise et des perspectives sombres du fait de la hausse de la TVA, on note une remontée des anticipations d’inflation au Royaume-Uni.
En conclusion, le BoE devrait se résoudre à durcir sa politique monétaire dès le printemps 2011, même si le plan d’austérité très agressif du gouvernement britannique va peser sur l’activité.
La politique monétaire de la BoE est toujours une politique de lutte contre la déflation. Le taux directeur reste à 0,5 % depuis début 2009 et la BoE fait du quantitative easing (200 milliards £ d’achat d’actifs, principalement des obligations publiques - GILT). Cet été, avec les craintes sur la croissance mondiale d’alors, certains membres considéreraient que plus de quantitative easing pour la BoE était nécessaire.
C’est désormais plutôt la fin de ces mesures très laxistes qui semble nécessaire. Outre les surprise et des perspectives sombres du fait de la hausse de la TVA, on note une remontée des anticipations d’inflation au Royaume-Uni.
En conclusion, le BoE devrait se résoudre à durcir sa politique monétaire dès le printemps 2011, même si le plan d’austérité très agressif du gouvernement britannique va peser sur l’activité.